Énergie...

Après ma semaine difficile avec mon dos, je suis allée mardi recevoir une séance de réflexologie. Je n'en avais jamais reçu et j'étais très ouverte à cette technique quasi ancestrale. La naturopathe qui me l'a donnée avait de bonne mains (de bons doigts puissants !) et elle n'a pas manqué de me confirmer quels étaient mes organes affaiblis, causant une espèce de fatigue chronique de laquelle j'avais de la peine à remonter.

Oh oui, les émotions. C'est sûr qu'il y en a en-dessous de cette fatigue mais, ce qui est bien avec le corps humain, c'est qu'on peut décider de travailler sur un des trois plans sans toujours aller fouiner seulement dans les émotions. En l'occurrence, j'ai choisi d'aller dans le physique ! Le psycho, ce sera la semaine prochaine. J'ai pris RV avec ma psy - pas vue depuis 8 mois - la semaine prochaine.
J'esssaie de voir en moi ce qui se passe qui m'amène dans cette lourdeur, fatigue, petites (et grandes !) douleurs physiques aussi...
En réflexologie, les organes qui étaient les plus souffrants sous la pression - donc plus affaiblis - étaient les reins, les glandes surrénales, le foie, le centre de l'équilibre et les ovaires.
Pour les ovaires, je ne m'en fais pas : j'allais être menstruée 2 jours plus tard.
Pour les reins : ce sont des filtres qui épurent le sang des toxines. Au sens émotionnel, ils nettoient les pensées négatives qui nous polluent et aident à la purification. «Les reins représentent la stabilité, le discernement, l'équilibre. Un mauvais fonctionnement des reins dénote une rétention de mes vieux patterns émotifs ou bien une retenue de certaines émotions négatives qui ne demandent qu'à être libérées. (...) Les reins sont aussi reconnus comme le siège  de la peur. Lorsqu'ils s'affaiblissent ou qu'ils sont endommagés, il peut y avoir un peur que je ne veux pas exprimer ou que, peut-être, je ne veux même pas m'avouer à moi-même.*».
«J'accepte de me prendre en mains, d'apprendre à découvrir mes vrais besoins. (...) Je collabore à 100% avec la vie et j'ai alors des «reins solides». Je laisse couler mes émotions tout comme le fleuve sachant qu'elles font partie intégrante de mon être».
Ben justement... Je savais que les reins sont le siège de la peur et je me suis demandée de quoi j'avais peur.
La réponse qui est montée est que j'ai peur de me retrouver dans une relation amoureuse. Rien que ça... et tout ça. Pour la simple et bonne raison que, étant célibataire depuis 18 mois, j'ai la PAIX !!!
Pas de montées et de descentes d'émotions, de trac, de papillons qui se balladent dans tous les sens dans les trippes; pas d'apprivoisement, de confrontations, d'impression de ne pas être à la hauteur, etc. La PAIX !
Je la savoure, ma paix. Même si je suis seule, je suis bien mais je sais ce que veut dire retourner dans une relation... J'ai peur de me retrouver encore face à des patterns connus, compris mais qui finissent toujours pas remonter à la surface - de plus en plus subtilement d'une relation à l'autre car il y a quand même un chemin de guérison qui s'établit au fur et à mesure des expériences - puis à vous exploser éventuellement en plein visage.
Dans le fond, j'ai encore peur de... moi-même et de mes réactions, de mes attitudes en relation. Alors j'ai rpis RV avec ma psy la semaine prochaine pour passer à travers...
L'autre organe qui était souffrant en réflexologie - annonçant une faiblesse - était les glandes surrénales. «La fonction première des glandes surrénales est de produire l'hormone du stress  (adrénaline) ainsi que le cortisol et la cortisone. Ces glandes ont pour fonction de régulariser le pouls et la pression sanguine et de permettre au corps de ressentir les situations dangereuses (...). Lorsque ce centre est en dysharmonie, je me préoccupe de mes biens matériels, je me méfie des autres et je ne suis jamais satisfait».
Je croirais lire ce que je vis en rapport avec mon travail actuel où je vis du stress - la compagnie est en lancement et les sous sortent encore plus vite qu'ils n'entrent - car les représentants ne fournissent pas le rendement prévu et ne collaborent pas comme je le voudrais. Je fais donc une partie du travail de la consultante mise en marché pour avancer plus vite et cela m'occasionne plus de travail et, bien sûr, de la frustration. Cela m'impatiente et je finis par ne plus leur faire confiance...
En ce qui concerne le foie, il a rapport avec la foi en soi... «Est-ce que je me détruis ou je nourris la joie en moi ? Qu'est-ce qui est bon pour moi et qu'est-ce que je devrais éliminer de ma vie ? Quelles sont mes limites et mes possibilités ? Je me questionne par rapport au sens que je veux donner à ma vie. Ai-je encore la foi de me réaliser et d'être heureuse ? (etc...)»... Ce sont effectivement des questions-clé qui mijotent en moi ces temps-ci...
Sur ce, je vais aller y réfléchir dans les bras de... Morphée !!!!

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* Tous les extraits dans cet article proviennent du Grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel, Ed. ATMA int., 2007