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Pénibilité du travail, le medef ne veut rien lâcher

Publié le 17 juillet 2008 par Rebus

 

 Il y a quelque temps, François Fillon déclarait que la seule chose que l'on retiendrait du deuxième mandat de Chirac serait SA fameuse réforme des retraites.

Effectivement, la réforme du droopy sarthois est resté dans les mémoires, aussi douloureuses pour ceux qu'elle a frappé que doit l'être la sciatique actuelle de l'homme à la mèche éternelle.

Sauf qu'une sciatique, ça passe. La réforme de Fillon elle, on la subit touhjours,et, contrairment à ses déclarations de 2003, le régime des retraites n'a pas été sauvé. Au contraire, la maladie s'est aggravée et le remède préconisé est cette vieille lune droitière de repousser encore l'âge de la retraite. Échec total, mais ce n'est pas le sujet.

Souvenons nous qu'à l'époque, les syndicats étaient tout à fait opposés au plan Fillon. Tous sauf un, la CFDT de Chérèque, syndicat aligné sur les désidératas médefiens dpuis Nicole Notat, Chérèque prétendit à l'époque avoir signé ce pacte faustien (toujours faire croire qu'on est cultivé ; en mêm temps, Fillon en Méphistophélès, c'est moyen) car il avait des garanties pour des départs anticipés sur les ceusses qui avaient commencé à travailler dès 14 ans.

Pénibilité du travail, le medef ne veut rien lâcher

Chérèque, cette bonne âme, vendue certes, s'inquiétait du sort des babyboomers employés et ouvriers. Et oui, tous les baby boomers n'ont pas fini cadres sup. Certains ont eu des métiers pénibles. Négocier des acccords relatifs sur cette pénibilité était une bonne idée. Gober en bloc les bobards gouvernentaux et se ranger aux côtés du Medef était par contre d'une crétinerie sans nom.

La réforme Fillon prit effet quasi immédiatement, les négo sur les départs anticipés et la pénibilité du travail attendirent 2005 pour s'ouvrir. Un joli retard à l'allumage qui augurait mal de la suite.

Et là, fin de non recevoir patronnale. Aucun accord n'interviendra. Le Medef dans son infinie bonté veut bien convenir que "oui, il existe des différences d'espérance de vie selon les carrières ; oui, certains métiers sont plus pénibles que d'autres ou plus propices à des maladies professionnelles". Mais la "bonne volonté " patronnale s'arrête là. Étonnant, non ?

Depuis Chérèque est tout dépité et fait les gros yeux à Fillon ainsi qu'à Sarkozy et au Medef. Mais bon, mon cher Chérèque si on ne s'aperçoit plus des grèves dans ce pays, c'est un peu grâce à ton syndicat, non ? Qui a dit jaunes ? Ah, non, moi, j'ai rien dit...

Mais, pas d'inquiétudes, Xavier Bertrand va reprendre personnellement le dossier dès la rentrée, ça rassure, non ? Bertrand, l'aspirant Premier Ministre, le "monsieur Social" du gouvernement, dont même Parisot remet en cause la façon de négocier, c'est dire.


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