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The Ruins et Persepolis

Par Epicure

Vous savez quoi? En ces ères festives et estivales, nous avons décidé de nous la couler douce ce soir en compagnie de notre sofa. De plus, on a décidé d’opter pour la totale et on a même été jusqu’à se louer 2 films! Nous qui ne jurons que par les séries DVD depuis des mois (dernière en lice Weeds - excellent!), il semble qu’il y a une éternité qu’on avait regardé un véritable long métrage à la maison.

The Ruins

Pas besoin de dire que c’était la manne au club vidéo (pourquoi on s’entête à utiliser encore cette expression d’ailleurs?) dans la section nouveautés. Même si plein de bons crus étaient disponibles, on a commencé par se rabattre sur une curiosité un peu trashy qui nous travaillait depuis sa sortie en salle : The Ruins.

Le typique film d’horreur pour les ados que je fuis à toutes jambes en temps normal, cependant dans ce cas-ci le livre nous avait tous les deux tellement tenu en haleine, qu’on voulait voir si le résultat à l’écran serait aussi effrayant qu’avait pu l’être notre imagination. Eh bien malgré que le réalisateur ait pris certaines libertés avec le scénario (avec entre autres une finale bien différente du bouquin), nous avons ressentis les mêmes frissons, mêmes malaises et mêmes dégoûts qu’à la lecture.

Malheureusement, en images comme à l’écrit, un certain moment le récit devient juste un petit peu trop invraisemblable pour qu’on embarque complètement. Oui c’est de l’horreur, non ça ne peut pas arriver pour vrai (en tout cas on ne l’espère pas) mais dommage qu’on dépasse la mince ligne qui nous fait décrocher. On a voulu en mettre plein la vue avec des scènes d’un gore assez douteux, là où une imagination le moindrement fertile ferait très bien l’affaire. Optez plutôt pour le livre et imaginez votre propre film, cauchemars assurés!

Persepolis

Comme nous sommes aussi des gens de bons goûts, on a décidé de combler cette groooooosssse lacune dans notre culture cinématographique et avons enfin vu le chef d’œuvre Persepolis.

Non, non, il n’est nullement exagéré de parler de chef d’œuvre. Marjane Satrapi a réussi, d’abord en BD et maintenant en film d’animation, à faire connaître le sort des Iraniens qui ont vécu la révolution et la guerre depuis la fin des années 70. Par le biais de son propre personnage, avec beaucoup d’humour et de sensibilité, on suit le quotidien de Marjane enfant, adolescente et femme.

Les éloges qu’a reçu ce film depuis son passage à Cannes jusqu’à sa nomination aux Oscar (on en vient presque à regretter que Ratatouille ait remporté le trophée dans cette catégorie), ont rendus mes attentes très élévées, sauf que celles-ci ont amplement été dépassées. J’aimerais maintenant qu’on puisse un jour faire le même exercice avec Maüs. Ça serait trop génial!


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