Le blues du blogueur estival.

  


Et voilà, ça sent l'été. Ça sent le vrai, le bel été. Celui qui brille, qui irradie.
Depuis quelques jours, il y a partout comme une odeur de sable... et puis un peu de sueur aussi. Une odeur minérale et brûlante qui mue votre blog en un désert, votre volonté en un cimetière.
C'est bien connu! L'été n'est pas la meilleur saison pour bloguer. C'est même la pire à mon sens.

La pire, parce qu'il y a le soleil qui vous attire au dehors autant qu'il pousse vos chaires à se flétrir et vos aisselles à suder abondamment. La pire, parce qu'il y a la chaleur qui saisit tout votre corps et le fait se gonfler d'une torpeur insoutenable.... La pire, vraiment.

Et la fréquentation du blog, n'en parlons pas! ...Si, parlons-en.
Ce matin, après un réveil imposé par le règlement estival, sur les coups de 11 heures, j'ai pu constater, l'oeil hagard et encore encrotté, que mon compteur affichait péniblement la centaine de visites... -Des intrusions qui se sont très vite révélées découler du dérapage de fébriles index "googleophiles" en mal de sexe.- Enfin...

L'été c'est comme ça sur la blogosphère... Les blogs, tout comme les vieux de nos hospices, se désydratent, abandonnés, et le monde, affolé par le soleil ne pense plus qu'à une seule chose... déraper de l'index sur une recherche Google.