Birmanie, actualité au jour le jour

Titre des articles de ce message du 21 juillet (dernière mise à jour : 14h02)

• 1-Cyclone Nargis: aide et reconstruction coûteront 1 md USD sur 3 ans
• 2-La Thaïlande à nouveau pointée du doigt pour sa gestion expéditive des réfugiés

• 1-Cyclone Nargis: aide et reconstruction coûteront 1 md USD sur 3 ans

SINGAPOUR - La reconstruction des régions birmanes dévastées par le cyclone Nargis et l'aide aux sinistrés coûteront un milliard de dollars sur trois ans, ont affirmé lundi les Nations unies et l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean).
"Les besoins, qui sont estimés à un milliard de dollars sur les trois prochaines années, incluent les priorités les plus urgentes comme la nourriture, l'agriculture, le logement, les services de base, mais aussi une aide aux communautés pour les aider à restaurer leurs moyens de subsistance", a indiqué un communiqué conjoint publié à Singapour. (AFP)

• 2-La Thaïlande à nouveau pointée du doigt pour sa gestion expéditive des réfugiés

L’ONG pour la protection des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW), a appelé samedi les forces de sécurité thaïlandaises à cesser le renvoi de réfugiés vers la Birmanie.
Selon l’ONG américaine environ 35 réfugiés faisant partie d’un groupe de 280 personnes ayant fui des offensives militaires menées par l’armée Birmane dans l’Est de la Birmanie début 2008, ont été renvoyées de l’autre côté de la frontière jeudi.
HRW prévient que les Karens risquent des persécutions par les militaires Birmans s’ils sont forcés de quitter le camp près de la frontière.
"Forcer les civils à retourner dans des zones de combats est probablement une réponse facile pour la Thaïlande, mais c’est brutal, une solution totalement inhumaine et inacceptable", estime Brad Adams, directeur de Human Right Watch pour l’Asie. "Le gouvernement thaïlandais devrait coopérer avec les agences d’aide internationales et le Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies pour s’assurer qu’il est en conformité avec les droits des civils selon la loi Internationale", a-t-il ajouté.
HRW accuse les militaires birmans de forcer les civils karens a quitter leurs foyers, brûlant leurs villages et leurs réserves de nourriture pour les éradiquer de la zone. (le petit journal)