Architecture : Dominique Perrault à Pompidou

Du 11 juin au 22 septembre au Centre Pompidou.

Pour la première fois en France, une exposition d'envergure dédiée à l'architecte français Dominique Perrault. Un nom assez connu car c'est le réalisateur de la Bibliothèque Nationale de France (1989-1995). Réalisation qui a été le point de départ de la révolution architecturale de l'est parisien. Vous pouvez consulter un ancien article sur le sujet, celui sur la cité de la mode par exemple.

L'ambition de l'exposition qui nous concerne est de faire découvrir, à travers une cinquantaine de projets, une oeuvre qui ne se limite pas à un bâtiment, mais invente de nouveaux territoires d'expression.

Ce qu'il y a de bien dans cette exposition, c'est son côté complet, en effet en plus des projets en cours et des oeuvres réalisées, un long entretien filmé précise les propos de l'architecte. Il s'agit d'un état des lieux plus qu'un parcours ou d'un manifeste.

Les oeuvres qui m'ont le plus marquées en parcourant cette exposition :

- Théâtre Marinsky à St-Pétersbourg.

- L'usine Aplix, aux portes de Nantes.

- Quartier d'affaires de Donau-City.

- Nouveau campus universitaire d'Ewha à Séoul.

Pour la restructuration du quartier d'affaires de Donau-City situé le long du Danube à Vienne, Dominique Perrault explore la question des liens avec le fleuve et avec les quartiers historiques bâtis sur l'autre rive. Son choix est d'implanter, sur une vaste terrasse publique à quelques mètres de l'eau, deux tours de 170 et 220 m de haut. Sur trois des façades de chaque tour, lisses et verticales, l'architecte fait alterner panneaux de verre et de métal. Les quatrièmes animées par un jeu de plis, se font face tout en étant légèrement tournées vers le fleuve et la ville avec lesquels elles dialoguent. Leur face à face déséquilibrée et leur position d'ouverture font de ces deux masses minérales "la porte de Donau-City", le signe de sa vitalité.

Tout est sublime, je suis fan de ces trucs totalement fous, écolos et sans que cela soit comme à Dubaï, un grand n'importe quoi sans fin.

Il est évident que c'est un grand conseil que je vous donner d'y aller, surtout que c'est à côté de la minuscule expo de Tatiana Trouvé.

Comment ça vous n'êtes pas déjà en route.

Filez polissons.