Le réalisateur Frédéric Andrei est cet acteur qui tenait le rôle du jeune postier dans Diva, en 1981, et en dehors de la télé, il n’avait réalisé que Paris minuit, où il jouait, en 1986. Au début du film dont on te parle aujourd’hui, la France est dans son état normal, c’est-à-dire en grève : plus de trains ni d’avions. Or Marc Roux (Patrick Timsit), cadre dynamique comme ils disent dans les C.V., doit impérativement être à Rome pour y signer le lendemain un contrat qui va faire de lui un chef d’entreprise. Il prendra donc sa Mercedes pour y aller.
Mais l’inspiration divine tombe où elle veut, et les rencontres que Marc fait durant le voyage, dont celle de Fabienne (Dominique Blanc), qui l’invite à la revoir bientôt, lui donnent à réviser ses conceptions du travail, des grèves, de l’entreprise et de la vie en général, ce qui fait beaucoup pour un voyage de deux jours. Si bien que, parvenu à Rome, il envoie balader les dirigeants de son entreprise, fort occupés en fait à phagocyter une entreprise pour le compte de fonds de pensions yankees, et il démissionne. Le voilà libre, et pourvu d’un ami, Vincent ! Pas de panique, ce chômeur volontaire a déjà été contacté par des chasseurs de tête, et aura vite fait de trouver un autre travail… encore mieux payé.
Ce qui vaut mieux que de chercher du boulot sur Allocine, car là, c’est sans espoir…