Faire la Route 66 en Harley Davidson...

C'est l'histoire d'une sorte de pari, le genre que l'on fait lorsqu'on est en fin de soirée, entre copains, après deux ou trois bouteilles de vin... sauf que là, on était à jeun :-)

Entre moi qui entame plein fer la crise de la quarantaine et Joël, qui entame lui, celle de la cinquantaine, nous avons eu une discussion passionnée sur les carburants de la vie.

Nous étions globalement d'accord : avoir des dizaines de rêves, en vivre le plus possible, en garder certains totalement inaccessibles pour continuer à y rêver pour la vie.

Ainsi, on avance dans la vie avec enthousiasme, plutôt que de la regarder passer et de se réveiller... très (trop ?!?) tard.

Nous avons décidé de réaliser un rêve, qui est également, celui de milliers de personnes dans le monde : Nous allons descendre la Route 66 en Harley Davidson !

Bon, OK... Je n'ai même pas le permis moto et je pense que plus de 3 000 km sur ce genre de machine devrait définitivement me réconcilier avec ma voiture. Toutefois, la part de rêve joue à plein, avec tout l'univers que véhicule à la fois la Mother Road et ces motos mythiques.

De Marlon Brando à la conquête de l'Ouest, en passant par l'image de liberté absolue, de bandes d'Hells Angels et les dinners adossés aux motels, seuls devraient manquer les cheveux dans le vent (car là, la quarantaine n'a pas apporté qu'une crise :-)).

C'est donc lors d'un - super - week-end à Madrid, en Mai 2008, vers 11:00 du matin, que nous nous sommes tapés dans la main, scellant ainsi ce pacte. Nous nous sommes donnés deux ans (c'est à dire jusqu'en Mai 2010) pour tout organiser, trouver le créneau des 3 semaines nécessaires, passer le permis, etc... Ce sera même un peu juste, je pense, sachant que je ne me souviens pas avoir pris 3 semaines de vacances d'affilé depuis des lustres et que je suis un aussi bon motard que ce que je parle mandarin.

Nous devrions aussi inviter quelques personnes à venir faire ça avec nous, sachant que nous devons tous les deux être unanimes sur les candidats : pas de briseur de rêve ou de pénible... Nous avons déjà un candidat en tête auquel Joël va proposer l'aventure. On doit discuter pour les trois ou quatre autres possibles.

Allez, je vais me faire pousser les cheveux, la barbe et le ventre (la méthode consiste à arrêter l'eau au bénéfice de la bière)... et me trouver une moto digne de ce nom ;-)

Tags: