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Monopole de la Sacem : Albanel critique (encore) l'Europe

Publié le 29 juillet 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa

Quand un pays préside l'Union Européenne, la bienséance veut que ledit pays fasse profil bas sur les divergences avec ses voisins états membres, et se montre solidaire des décisions prises par les instances européennes sous les présidences antérieures. Mais il y a parfois des situations où des motifs d'ordre impérieux imposent de déroger à la règle et où le devoir de réserve de l'Etat président cède le pas pour de graves cas de force majeur. Se trouvant ainsi mise au pied du mur et contrainte de réagir au terrible assaut qui menace la culture européenne toute entière, la ministre de la Culture de la France Christine Albanel s'est sentie malgré toute la pression le devoir d'en appeler à sa conscience et de déroger à la règle sacrée lorsqu'elle a constatée, horreur, que la Commission Européenne venait d'abattre le monopole national de la Sacem.

Quand un pays préside l'Union Européenne, la bienséance veut que ledit pays fasse profil bas sur les divergences avec ses voisins états membres, et se montre solidaire des décisions prises par les instances européennes sous les présidences antérieures. Mais il y a parfois des situations où des motifs d'ordre impérieux imposent de déroger à la règle et où le devoir de réserve de l'Etat président cède le pas pour de graves cas de force majeur. Se trouvant ainsi mise au pied du mur et contrainte de réagir au terrible assaut qui menace la culture européenne toute entière, la ministre de la Culture de la France Christine Albanel s'est sentie malgré toute la pression le devoir d'en appeler à sa conscience et de déroger à la règle sacrée lorsqu'elle a constatée, horreur, que la Commission Européenne venait d'abattre le monopole national de la Sacem.
Terriblement embêtée, hésitante, tremblante de devoir ainsi rappeler ses collègues européens à l'ordre, Christine Albanel a mis plus d'une semaine à se décider. Mais quand le devoir l'impose, quand l'ombre du danger plane sur les montagnes et les plaines de l'Europe, Christine sait être une femme d'action.
Prenant sa plus belle plume, l'hôte de la rue de Valois a tenu "à faire part de sa très vive préoccupation après la décision de la Commission européenne, prise le 16 juillet 2008, de remettre en cause certaines clauses des accords passés entre les sociétés européennes qui collectent les droits d'auteur pour la diffusion de musique sur Internet". "Les enjeux de cette décision pour la culture et la création sont considérables, compte tenu du rôle que jouent les sociétés d’auteur pour soutenir la diversité culturelle, défendre les droits des créateurs, garantir leur rémunération et rendre un service de qualité aux utilisateurs des oeuvres culturelles", ajoute-t-elle.
"La recherche d’une solution consensuelle et efficace aurait dû être privilégiée", estime la ministre, pour qui la décision de la Commission était "prématurée". Limite menaçante, elle conclue en indiquant qu'elle "va se rapprocher des acteurs concernés et de ses homologues européens, afin d’envisager les suites qu’il convient de réserver à l’initiative de la Commission".
Parce que Christine, elle sait mieux que les 26 autres états membres réunis ce qui est bien pour l'Europe et pour sa culture. D'ailleurs, elle a déjà eu l'occasion de le dire,que les politiques européens ne comprennent rien.
Mais quand les Français ou les Irlandais votent non à la Constitution Européenne, là ce sont les peuples qui ne comprennent rien.
Y a pas à dire, c'est beau la démocratie européenne. Hein Christine ?
source:http://www.numerama.com/

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