Il est des informations qui passent totalement inaperçues parce qu'aucun grand média n'a décidé de la relayer. Il en va ainsi d'une petite mésaventure survenue à Christine Ockrent, épouse du ministre des affaires étrangères : le très servile Bernard Kouchner. Pour en connaître tous les détails, je ne peux que vous conseiller la lecture du Canard Enchaîné de mercredi dernier.
En effet, Christine Ockrent (que j'aime bien au demeurant), vient d'être nommée numéro deux de Radio France International (RFI) financé à 60 % par le ministère des Affaires étrangères de son mari. Là où dans tous les pays démocratiques, on verrait un conflit d'intérêt, Kouchner n'y voit aucun mal. Il nous a même promis que si c'était le cas, il démissionnerait de son poste de ministre car il n'y avait pas de raison que ce soit toujours les femmes qui trinquent. Sur ce dernier point, j'approuve, mais je me permets de relever la belle hypocrisie de la situation.
Toujours est-il que, malgré cette situation étrange, Christine Ockrent est nommée au conseil d'administration de RFI après qu'Emmanuelle Bensimon lui ait gentiment cédé la place le 27 juin. Le 3 juillet, Alain Pouzilhac est nommé PDG de la radio et la Reine Christine devient directrice générale déléguée.
C'est là que le hic apparait : les statuts de RFI sont un obstacle à la nominationde madame Kouchner. Leur article 8 stipule que "A l'exception des administrateurs représentant le personnel, les membres du conseil d'administration doivent être obligatoirement de nationalité française." Or, bien que marié à un ministre français, Christine Ockrent est... BELGE !
Embarras au sommet de l'état qui envisage tout bonnement de changer les statuts.
Quand la règle ne nous convient pas, changeons la règle ! C'est tellement plus simple et démocratique.
Dominik
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble