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Rome, en juillet

Par Peggy Picot

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D'ordinaire, je viens à Rome, par intermittence, pour y vivre. Pour des raisons personnelles. Essentielles. Pas pour le travail. Je travaille à Paris. Cette fois-ci, alors que je pensais profiter d'un mois de vacances italiennes, je suis venue à Rome pour travailler. J'ai entamé lundi une nouvelle expérience, une période de trois semaines où je vais arpenter les rues romaines, les musées, les églises, les sites archéo... Vous comprendrez pourquoi un peu plus tard. En attendant, je me suis dit que je pourrais partager ici quelques regards, des histoires, des déjeuners sur le pouce, des crèmes glacées providentielles, des kilomètres de pizza al taglio, des tonnes de salade fraîche, des litres d'Uliveto, des images de carte postale et des instantanés de l'effervescence de la vie romaine en ce mois de juillet. Vous êtes prêts?

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Au bar, on déjeuner rapidement, sans chichis, accoudé au comptoir, un café à portée de main. Ca parle fort, ça discute. Les tramezzini sont des club-sandwichs, à la sauce italienne, confectionnés à partir du "pancarré", du pain de mie sans croûte. Ils coûtent entre 2 et 3 euros, en moyenne, selon le bar, le quartier, parfois la tête du client, et si vous souhaitez vous asseoir, il y a un supplément à payer. On les mange froids ou chauds suivant la garniture. Vous pouvez toujours avoir des surprises, et cela dépend énormément du bar où vous vous trouvez, mais je trouve qu'ils donnent souvent une impression de fraîcheur (s'il y a du débit). Même si les conditions de conservation en plein été me laissent parfois un peu perplexe. Quand ils sont confectionnés "maison", ça peut être un déjeuner sur le pouce vraiment sympa. Si on évite les tramezzini à la mayonnaise et que l'on fait abstraction de la qualité du pain - qui n'a pas de goût - il est quand même appréciable de trouver une vraie diversité: beaucoup de légumes, des artichauts, de la roquette, le classique tomate mozza, des aubergines, etc. il y en a pour tous les goûts. En tous cas, fuyez les stands qui vendent des sandwichs de ce genre à proximité des sites touristiques. L'hygiène y est franchement douteuse, sans parler des prix scandaleux qu'ils pratiquent. Prenez le temps de faire une pause dans un vrai bar.  A suivre...

Photos et texte de Peggy Picot, Tous droits réservés ©


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