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Equipe de France: Rien de changé

Publié le 13 août 2008 par Marbor

Malgre les apparences, il n'y a pas de changement reel en Equipe de France. Le president Escalettes a beau expliquer qu'on a remodele l'encadrement, avec l'adjonction de Boghossian, change le staff medical et je ne sais quoi de crucial, la composition de l'equipe annoncee par Domenech annonce surtout la continuite.

Ce n'est pas parce qu'il faut bien remplacer les retraites et donc faire appel a des joueurs nouveaux ou peu utilises, qu'on va parler de changement. Inutile de se focaliser sur le retour de Mexes ou l'arrivee de Fani, de gloser sur l'absence de Nasri, l'essentiel n'est pas la. Domenech n'a pas change: il a ses idees et tant pis si elles n'ont pas donne satisfaction.

La plus criante, quand on se rappelle l'Euro, tient a la reconduction de l'essentiel des cadres (valides) de l'equipe: Henry, Anelka sont deja, ou encore, la; soit! Mais il y a surtout Malouda, tant decrie pour sa prestation. La confiance que lui accorde Domenech ne peut que surprendre les observateurs et en meme temps reconforter le joueur, qui a du sortir psychologiquement blesse de l'Euro.

Ce qui confine a l'entetement, c'est la reconduction implicite de l'organisation qui a paru desuete au cours de l'Euro: le double milieu defensif, les deux milieux excentres, la pointe en attaque soutenue par un joueur plus mobile. Domenech persiste et signe, puisqu'il a convoque la triplette L. Diara - A.Diara - J. Toulalan et le seul Gourcuff en milieu offensif; Arfa tiendra probablement le role d'electron libre, habituellement devolu a Ribery, comme on le voit faire a l'OM dans ses premiers matches. L'entente si peu efficace de Benzema et Henry parait egalement devoir etre a nouveau experimentee. Domenech doit penser qu'elle finira bien par fonctionner.

Concernant le capitainat, il ne reste plus que Henry et Gallas pour logiquement le revendiquer. Qu'en sera-t-il alors de la querelle des Anciens et des Modernes qui etait apparue a l'Euro. En tout cas Domenech a voulu donner un signe a tout le monde: le patron, c'est toujours lui et ce ne sont pas les commentateurs qui lui dicteront ses choix. Pour le moment, il y a les JO qui occupent tout le monde, avec ses drames et ses joies, ponctues par des epopees et des revers quotidiens. Ce n'est pas un match amical dans une atmosphere atone qui va declencher une hysterie collective.


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