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"Foster Child" et Cherry Pie Picache gagnants au Festival international du film de Durban en Afrique du Sud.

Publié le 16 août 2008 par Zench

Foster-Child.jpgDurban en Afrique du Sud." />Best Film: Foster Child (Philippines), directed by Brillante Mendoza …”delving with remarkable skill into the everyday lives of his extremely well-developed characters, the director fuses documentary and drama to create a brave, humane and unconventional film.”
Best Actress:
Cherry Pie Picache in Foster Child (Philippines) …”delivering a spectrum of emotions and revealing a natural and authentic understanding of her character, Cherry Pie Picache is remarkable as a foster mother in Foster Child.”


"Foster Child," a film about a poor family hired by a local foster care facility to provide temporary care and shelter for abandoned children waiting for adoption, won the Best Film at the 29th Durban International Film Festival in South Africa recently.
In a dispatch to the Department of Foreign Affairs, Philippine Ambassador to South Africa Virgilio A. Reyes, Jr. said the film's lead actress Cherry Pie Picache also won the Best Actress award during the Festival held from July 23 to August 3, 2008 in Durban, KwaZulu-Natal province.
It was Picache's second straight Best Actress award from the Durban Festival. She won the Best Actress award last year for her performance in "Kaleldo (Summer Heat)," an indie film directed by Brillante Mendoza, also the director of "Foster Child."
In the Osians Cine Fan Filmfest in New Delhi, India in 2007, Picache was also named Best Actress for "Foster Child."
"Foster Child" also won the Special Jury award in the 4th Eurasia International Film Festival held in Sept. 23-29, 2007 in Almaty, Kazakhstan .
Reyes said that "Foster Child" was praised by the festival's International Jury in Durban for "delving with remarkable skill into the everyday lives of its extremely well-developed characters, and for fusing documentary and drama to create a brave, humane and unconventional film."
The Durban International Film Festival is organized by the Centre for Creative Arts of the University of KwaZuiu-Natai, and is funded by the National Film & Video Foundation, South African Broadcasting Corporation, and the City of Durban , among others.
Source : The Good News.
Foster Child de Brillante Mendoza.


Drame. Film philippin en couleur, 2007, tous publics. 
Thelma, son mari Dado et leurs deux fils adolescents Gerald et Yuri vivent dans un quartier pauvre de Manille. Ils sont chargés par un service social local de garder des enfants abandonnés avant leur adoption officielle. Le film raconte le moment où John-John, le dernier enfant gardé par Thelma, doit être remis à ses parents adoptifs américains. A mesure que la journée passe, chaque moment avec le petit garçon de trois ans devient de plus en plus précieux.

Les critiques.

- Le tarif d’une mère.
Petite fiction animée de modestes ambitions documentaires, ce film philippin s’avère un peu handicapé par ces dernières, pour lesquelles il se donne des allures de reportage sur un fait de société. Les quelques promesses cinématographiques qui rendent son début intéressant finissent par se diluer dans un propos trop généralisant et balisé pour qu’il soit nécessaire de s’y arrêter. Dommage.
Critikat. 26.02.2008.

-  "John John", le titre de l'édition française
Un documentaire sur les traces d'un des héritiers de la famille Kennedy ? Pas du tout en réalité. Mais il est tout de même question de famille dans ce film, et si cette dernière est moins connue, elle n'en est pas moins à célébrer. 'John John' livre une formidable leçon de vie à quiconque arrive à passer outre le légendaire nombrilisme des gens habitant les "pays développés". Lorsque l'on sort d'une projection pareille, on se dit qu'on a encore beaucoup à apprendre. Tout le monde sait que les Philippines concentrent des difficultés comme la pauvreté, une natalité mal maîtrisée, des soins humains réduits à leur plus simple expression, mais personne ne s'est finalement plongé au coeur de sa population. Le réalisateur Brillante Mendoza l'a fait.

Les images sont tournées caméra au poing, suivant les ruelles tortueuses de ce qui pourrait s'apparenter à une favela, ajoutant en cela une impression d'immersion totale. S'infiltrer ainsi dans les méandres de cette ville dans la ville est un sentiment presque dérangeant, mais ajoute à l'authenticité du propos mis en avant. Recueillir des enfants d'un orphelinat, pour leur offrir une vie meilleure au sein d'une vraie famille, voilà qui a de quoi retenir l'attention. Ce qui frappe avant tout, c’est le bonheur de la famille d'accueil à prendre soin du petit John John : tout tourne autour du petit garçon, prince parmi les "indigents". Ici, point d'histoire à la Cosette, tout se passe pour le mieux et si ces gens n'ont pas beaucoup de moyens, ils n'en sont pas pour autant malheureux. Est-ce parce que c'est un film ? Cela ne semble pas être le cas. Plusieurs scènes sont tristes - notamment la rencontre entre la mère et un de ses anciens pensionnaires qui ne reconnaît pas sa "maman" - mais le plus incroyable c'est que cette tristesse ne tombe jamais dans le pathos. L'abnégation comme valeur cardinale est distillée tout au long de 'John John'. Cela donne à réfléchir...
evene.fr

- "John John" : le courage d'une mère nourricière dans l'enfer de Manille
Il n'y a guère de films notables, aux Philippines, qui ne campent pas dans les bidonvilles. C'est en filmant ces bicoques de tôle que le grand Lino Brocka, disparu depuis, s'était révélé au monde, via Insiang (1976), histoire d'un affrontement entre une mère et sa fille dans le marasme social des taudis.
Le Monde. 26.02.08


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