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Un ancien employé révèle les salaires modestes chez les Beatles et partage ses expériences

Publié le 18 mai 2024 par John Lenmac @yellowsubnet

Les Beatles « n’ont jamais payé personne très bien », a déclaré leur ancien employé

Pendant près d’une décennie, les Beatles ont été le plus grand groupe de la planète. Ils avaient des fans dans le monde entier et généraient d’énormes sommes d’argent. Cependant, selon un employé, le groupe n’a jamais versé de salaires extravagants. Il a partagé ce qu’était sa vie après la séparation du groupe.

Un employé des Beatles a déclaré que le groupe ne payait jamais très bien

Peter Brown a travaillé comme assistant personnel du manager des Beatles, Brian Epstein, et après la mort d’Epstein, il a assumé bon nombre de ses responsabilités. C’était un poste important, mais Brown a affirmé qu’il n’était pas entièrement satisfait de son salaire pendant ses années avec les Beatles.

« Non, je n’étais pas [bien financièrement quand le groupe s’est séparé] », a-t-il dit à Rolling Stone. « J’avais un très bon salaire et beaucoup d’avantages, mais je ne me suis pas fait une fortune. Les Beatles n’ont jamais payé personne très bien. J’ai gagné beaucoup plus d’argent après les avoir quittés. Ils pensaient à l’ancienne, à la façon de Liverpool, comme, ‘Soyons raisonnables, pas besoin de s’emballer’ [rires]. »

Pourtant, il a dit qu’il y avait de nombreux avantages à travailler pour le groupe, même après avoir quitté leur emploi.

« J’ai vraiment plutôt apprécié. C’est drôle, car ce n’est que depuis que je suis aux États-Unis qu’on a suggéré que ceci ou cela est arrivé parce que j’étais le manager de la société des Beatles », a-t-il dit. « Et ma réaction a toujours été : ‘Comment osez-vous penser ça !’ Je suppose que j’ai certainement eu de la chance, mais je n’y ai jamais pensé de cette manière. Mon ego a toujours été suffisant pour penser que je l’ai fait. Je n’ai plus aucune affiliation avec qui que ce soit maintenant, mais j’arrive toujours à obtenir une bonne table dans un bon restaurant. »

Les Beatles avaient plusieurs préoccupations concernant la situation financière d’Apple Records

Une des raisons pour lesquelles les Beatles ne payaient peut-être pas aussi bien que Brown l’aurait souhaité était qu’ils prétendaient ne pas avoir autant d’argent que les gens le pensaient. Cela est devenu particulièrement clair pour eux après la fondation d’Apple Records.

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« Je pense [qu’Apple est] un peu désordonné et qu’il veut être resserré. Nous n’avons pas la moitié de l’argent que les gens pensent que nous avons », a déclaré John Lennon dans le livre Lennon: The Definitive Biography de Ray Coleman, ajoutant, « Nous avons assez pour vivre mais nous ne pouvons pas laisser Apple continuer comme ça. Nous avons commencé avec plein d’idées de ce que nous voulions faire – un parapluie pour différentes activités. Mais comme une ou deux choses des Beatles, ça n’a pas marché parce que nous ne sommes pas pratiques et nous n’avons pas réalisé assez vite que nous avions besoin d’un cerveau d’homme d’affaires pour gérer toute l’affaire. »

Bien que Paul McCartney ait réagi de manière négative aux remarques publiques de Lennon, George Harrison était d’accord avec son camarade de groupe. Il a dit qu’ils devaient s’inquiéter de manquer d’argent.

Le groupe négligeait parfois leurs employés pour favoriser leur musique

Bien que le groupe ait eu des préoccupations légitimes concernant l’argent, ils négligeaient parfois les besoins de leurs employés pour favoriser leur musique. Alors qu’ils enregistraient Let It Be, ils ont changé de lieu d’enregistrement pour découvrir que leur nouveau studio avait un système de chauffage bruyant. Ils ont résolu ce problème en l’éteignant.

« Il y avait une chaudière de chauffage central dans le bureau et elle n’était pas insonorisée. Alors quelqu’un a signalé : ‘Il y a le chauffage central qui fait du bruit,’ et les Beatles ont dit : ‘Nous l’éteindrons quand nous serons ici. Nous aurons juste des feux de cheminée tranquilles,’ » a déclaré l’attaché de presse Derek Taylor dans The Beatles Anthology. « Le reste du bâtiment pouvait aller au diable — ils n’étaient que des gens ordinaires, des petites gens. Donc ce n’était pas seulement dans le bureau de presse que des décisions incorrectes étaient prises. »

Le groupe allumait des feux lorsqu’ils enregistraient, mais cela est finalement devenu un problème également.


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