La naissance de Jésus. La virginité de Marie.
Certains textes précisent que Joseph est allé quérir des sages-femmes avant l’accouchement de Marie.
Thomas d’Aquin rejettera cette histoire, car Marie, enfantant virginalement n’a pas connu les douleurs de l’enfantement.
Un texte apocryphe raconte : « tandis qu’ils étaient seuls (Joseph et Marie), Marie regarda et vit un petit enfant et elle fut effrayée. Et après avoir été effrayée, son ventre se trouva comme auparavant, avant qu’elle eut conçu. »
Des rumeurs contrastées se propageaient à Bethléem. Les uns disaient : « la Vierge Marie a enfanté alors qu’il n’y avait pas deux mois qu’elle était mariée. » Et beaucoup disaient : « Elle n’a pas enfanté, et il n’est pas monté de sage-femme, et nous n’avons pas entendu les cris de douleurs. »
A la différence du protévangile de Jacques, où les sages femmes viennent à la demande de Joseph et où Salomé tâte Marie pour s’assurer du prodige, ce texte apocryphe témoigne du caractère miraculeux de l’enfantement. Cet enfant serait-il dépourvu d’un corps réel ? Non, car « il tétait selon l’usage, afin de ne pas être connu. »
Les rois-mages
Dans la catacombe de Priscille (IIIème siècle), sur l’arc triomphal de Sainte-Marie-Majeure, et à la basilique de Bethléem, les mages sont coiffés de bonnets… phrygiens.
En 612, lorsque les Perses envahirent la Palestine, ils détruisirent les Lieux Saints mais ils respectèrent la basilique de la Nativité en raison d’une mosaïque représentant les mages vêtus d’habits perses.
Il faut attendre la seconde moitié du XVème siècle pour qu’apparaisse « le mage noir » iconographies en Flandre, à Chartres et à Bourges.