Contre le mannequinat anorexique

Les députés adoptent un texte contre l'incitation à l'anorexie !

Ce n'est pas trop tôt ! Qui peut raisonnablement se retrouver dans les mannequins de quinze ans, épais comme des lames de couteau vues de profil ? Même si elles peuvent paraître jolie à regarder, sur le papier glacé, qui aurait envie de caresser leurs os, d'affronter la saillie des os iliaques et les plats de côtes ? Il me revient souvent un commentaire entendu dans nos campagne : "Il y a celles qu'on regarde, et celles que l'on épouse". Une femme reste un symbole de douceur, de délicatesse avec qui il fait bon vivre. Le bien vivre, voilà justement un argument qui va à l'inverse de la maigreur que l'on nous vante tous les jours. Il est plus agréable de passer la paume de la main sur une courbe, que sur des saillies osseuses. On parledes courbes féminines pour plaire aux hommes, pas de régime drastique.

Si on écoutait les magazines en vogue, Les femmes devraient être très mince, défripées, déplissées, bronzées mais le teint clair, l'œil pétillant et souligné, les lèvres repulpées, liftées, repecfectées et surtout, rester jeunes et belles.

Wahoo ! C'est un boulot à plein temps ça. Et, Oh ! Pour ma part, je veux une femme dans mes bras, pas une image de magazine. Il est si doux grandir et de vieillir à deux, qu'il est injuste de demander aux femmes de conserver à vie un physique de gamine. Puis, si elles prennent quelques "marques d'expression", les hommes aussi. Parce qu'il ne faut pas oublier que les hommes aussi ont tendance à subir les affres de la vie.

Pour s'en convaincre, il suffit de voir dans les rues, ils sont foison à avoir de la bedaine, perdre leurs cheveux, se rider et se détériorer. Vieillir mieux est un but certain, la société y gagnera, mais aspirer à avoir à vie un corps d'adolescent reste une utopie, une quête faussée. D'autre part, si après une ou plusieurs naissance, il reste quelques vestiges, ce sont là les traces du nid des enfants que l'on fait généralement à deux.
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En résumé, il est préférable d'avoir avec soi une tête bien faite dans un corps de femme, qu'une gravure de mode ne pensant que des images sur papier glacé.

J'aime être séduit par un certain brio, un rayonnement personnel, plus que par une apparence prometteuse sans fondement et, surtout denrée périssable.