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Cocktail de lancement de la revue Apicius France

Publié le 14 janvier 2008 par Chrisos

L’avantage d’avoir un blog sur les restos, c’est qu’on finit par avoir plein d’amis, qu’on reçoit des invitations tous les jours, qu’on obtient une table dans les meilleurs endroits sans attendre, qu’on ne paie pas ce qu’on consomme. Et les meilleurs, dont je fais bien sur partie sont en plus payés pour faire ça! J’ai même du ouvrir un compte en Suisse, parce que ce petit business commence à exploser. Pff, n’importe quoi! Comme dirait John Mac Enroe, “could you be serious?”.

Vendredi matin, en jetant un coup d’œil à mes flux RSS, je tombe sur cet article de Stéphane, de Cuisiner en ligne, sur la soirée de lancement de la version française du magazine Apicius, revue semestrielle de “haute cuisine”. Si je ne me trompe pas, c’est à l’origine une édition espagnole, adaptée en Français. Un navire-étendard pour la gastronomie de haut vol, où manger est une expérience unique très technique, parfois très intellectuelle et déroutante.

La description donne envie, en grande partie à la lecture des noms de Yannick Alleno (Meurice), Pascal Barbot (Astrance) et surtout Jérôme Banctel de Senderens (et aussi du Passage). Je laisse un commentaire, qui sera suivi d’un petit échange par mail avec Stéphane, et hop, in the pocket. Lundi soir, je me retrouve donc à prendre la ligne 1 jusqu’à son terminus à l’ouest, et 5-8 minutes plus tard je fais la queue à l’entrée d’un salon du Pullman (ex Sofitel) Défense. Mon messenger bag et mon duffle-coat laissés au vestiaire, je pénètre dans l’antre. Beaucoup, beaucoup de monde, à dominante masculine. Sur les côtés, différents stand de démonstration et dégustation de produits agro-alimentaires plus ou moins finis :

  • herbes, plantes potagères en mini pots,
  • chocolats Valrhona (bons petits chocolats fourrés aux fruits de la passion),
  • des vins du Roussillon (j’ai goûté un 2006 en rouge, que je n’ai pas vraiment apprécié),
  • Ricard (cocktail à base de boisson anisée + jus de pomme et de cranberry, pas mal, mais on peut replacer le Ricard par presque n’importe quoi d’autre),
  • des produits pour professionnels (des crèmes, compotes et fruits conditionnés…
  • un stand Lactalis : Président, Galbani, un tiramisu bof),
  • pasta, huiles etc. de Cecco (plusieurs recettes de pâtes à déguster, avec juste de la sauce tomate, ou aux fruits de mer, c’est fou comme la simplicité permet d’obtenir de bonnes choses encore)
  • un stand Rougié avec des préparations à base de foie gras, nage de coco, foie gras, moules et des vermicelles doux (riche, mais inégal),
  • un stand boissons, avec du Perrier Jouet, et quand il n’y en a plus eu, un cocktail Wyborowa (la Wodka avec un W, comme moi), jus de pommes+kiwi : pas mal du tout!
  • quelques stands ou des plateaux avec des petites bouchées : crème brulée au foie gras (ça a toujours son succès), nem + pipette, maki + pipette (je ne suis pas fan des pipettes), très joliment présenté, et plutôt bon, sauf une espèce de bulle aux moules (très ludique, puisqu’elle explose dans la bouche en libérant les différentes saveurs, mais pas top puisque j’ai fini sur un mix poivre-épices qui arrache la langue)…
  • j’en oublie surement… Même si je ne suis pas fan de tout (cerises en janvier?), c’était suffisamment varié, et il y avait de quoi contenter presque tout le monde!

Beaucoup de monde, navigation peu aisée, mais on se débrouille comme un peu. Bizarrement, je ne connaissais pas grand monde (l’inverse était vrai aussi : étrangement, presque personne ne me connaissait). Je crois reconnaitre Stéphane de Cuisiner en Ligne (grâce à qui je suis là), et Thierry des Chroniques du Plaisir. Et puis Oanèse, de retour de Barcelone, arrive : ouf, je me sens moins seul, je ne vais pas être obligé de boire pour continuer la soirée. Petit tour, on goûte, et puis on va voir Stéphane. Petite présentation et discussion sur l’état de la cuisine (je n’ose pas dire gastronomie) pour le Français moyen : c’est triste, mais ce n’est pas glorieux, la majorité des gens ayant perdu le goût et recherchant en priorité les produits les moins chers. Ce n’est pas du tout le cas en Italie, tant mieux pour eux. Brève présentation avec Thierry, Stéphane nous montre alors notre idole, Jérôme Banctel…

Je discute avec Xavier, membre passionné du bureau de Générations C, qui me fait déjà envie avec le restaurant/traiteur qu’il ouvrira fin 2008 à Saint Avold (prévoir un grand week-end à l’est l’automne prochain). Echanges et tournée dégustation, avec Oanèse, pendant un petit moment. Puis vers la fin, après pas mal d’hésitation, Oanèse, qui n’en est pas à son premier coup, aborde Jérôme Banctel, en bonne compagnie, avec qui nous aurons une discussion à la fois agréable et instructive (parce qu’en plus d’être une star des fourneaux, il est abordable, sympathique et ouvert, une crème). Quelques nouveautés à la carte dès mercredi midi! Petit échange avec Donald Gisclon, le chef pâtissier. Ouf, avec ça la soirée est plus que réussie!

Retour en métro avec Oanèse. Je ne comprends pas, le Hummer stretch n’est jamais arrivé! Une bonne soirée, pour bien commencer la semaine. Merci Stéphane!

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