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Karachi : La note est salée

Publié le 24 septembre 2011 par Koram
L'affaire Karachi est immense. On comprend qu'elle stresse l'Elysée. C'est un ensemble de révélations incroyables.

Karachi : La note est salée

Prospère ? Yop la !...boum !!!
A comme argent sale: Du fric ... toujours du fric... encore du fric !


A comme armement
:
Au point de départ de cette affaire : un important contrat d’armement. En l’occurrence la vente, en 1994, au Pakistan, de trois sous-marins, c’est le contrat Agosta d’un montant de 850 millions d’euro.

A comme attentat : le 8 mai 2002, un attentat à la voiture piégée tue onze techniciens français à Karachi.

B comme Balladur : Edouard Balladur est l’un des personnages centraux de ce dossier. Il est premier ministre au moment de la vente des sous-marins.

B comme Bazire : Intime de Nicolas Sarkozy, le dirigeant du groupe LVMH aurait été, selon plusieurs témoignages, le grand argentier officieux de la campagne d’Edouard Balladur.

C comme Chirac : Dans le volet de l’attentat de Karachi, Jacques Chirac est clairement pointé du doigt par les familles des victimes

C comme Copé : Le patron de l’UMP et maire de Meaux est le dernier venu dans l’affaire Karachi.

D comme DGSE : Le 21 janvier 2011, une source proche du dossier révèle que la DGSE écartait dès le jour de l'attentat la piste Al-Qaïda-

E comme épouses : C’est désormais l’un des mots clés de cette affaire

F comme frégates: Dans cette affaire de Karachi, il n’y a pas que des sous-marins.

G comme Gaubert: Thierry Gaubert fait partie des personnages importants de cette affaire.

H comme Hortefeux: L’Auvergnat le plus célèbre de France est lui aussi associé à cette affaire.
J comme juge : L’autre personnage central de cette affaire est le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke

K comme Karachi: Située sur la côte est de la mer d’Oman,

L comme Léotard : Le 30 janvier 2011, l'ancien ministre de la Défense François Léotard lie l'attentat de Karachi à l'arrêt du versement de commissions et à la vente à l'Inde de sous-marins
M comme Millon : L'ancien ministre de la Défense de Jacques Chirac, de mai 1995 à juin 1997, Charles Million a fait part au juge Van Ruymbeke, lors de son audition, de ses soupçons de l’existence de rétrocommissions

R comme rétrocommission : C’est le mécanisme en cause dans ce dossier. Celui qui aurait permis le financement occulte de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur.

S comme Sarkozy : ministre du Budget et porte-parole de la campagne d'Édouard Balladur, il aurait donné son aval en 1994 à la création de Heine, une société basée au Luxembourg par laquelle passaient des commissions sur des contrats d'armements.

T comme Takieddine : L’homme d’affaires libanais Ziad Takieddine est le point de convergence de toute cette affaire. Il serait l’intermédiaire dans la vente des sous-marins au Pakistan.
T comme Trévidic: le 18 juin 2010, le juge antiterroriste Marc Trévidic confirme devant les familles l'existence de "rétrocommissions illicites".

V comme Villepin : En 2O10, Dominique de Villepin dira au juge Van Ruymbeke ses "convictions très fortes" d'un financement illicite de "partis proches" de M. Balladur.
850 millions d'euro pour les victimes ?

Karachi : La note est salée



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