Lara Croft cherche la boîte de Pandore pour éviter qu'elle ne tombe entre les mains d'une organisation recherchée par le MI6...
"Wah t'as vu comme j'assure grave sur la plage ? Je ne bouge même pas que l'eau va en éclat !"
La critique "t'as vu" de Borat
Contre vents et marés, le premier Tomb Raider a marché du tonnerre, Angelina Jolie est devenue une superstar, U2 s'est fait du fric avec de la merde (comme souvent depuis Joshua tree) et Eidos s'est dit qu'un nouveau jeu (le premier sur PS2 par ailleurs) ne serait pas un mal (ce qui sera finalement le contraire, L'ange des ténèbres étant une catastrophe pour beaucoup).
La Paramount lance alors une suite et engage un nouveau tâcheron de service, Jan De Bont. On parle d'un mec qui après l'efficace Speed et le plaisir coupable Twister, n'a fait que de la merde: Speed 2, Hantise et Tomb Raider 2. Et oui, je ne vous fais pas de dessin, ce nouveau volet est très mauvais. Il finira néanmoins par marcher (néanmoins touche reboot enclanchée même si point mort, au contraire de la saga vidéoludique qui va prendre un coup de jeune en mars prochain) et le public finira par trouver que Terminator 3 ce n'était pas si mal en comparaison avec ce bouzin.
Angie et Noah Taylor sont de retour, accompagné de Gerard Butler (il était encore loin le spartiate), Ciaran Hinds (cachetonnage quand tu me tiens), Til Schweiger (qui attend son rôle chez Tarantino pour assurer niveau international) et Djimon Hounsou.
Dès les premières minutes, Le berceau de la vie semble prétentieux avec son héroïne faisant des vols planés en jet ski (on ne croit pas une seconde Jolie en train de faire ça, ni de faire la contorsionniste dans une des séquences suivantes), tabassant un requin (impitoyable fou rire) ou cassant une érection de Butler alors qu'elle est sur lui !
Franchement, si Jolie se croit intéressante elle est bien la seule. Elle est vraiment ridicule (comme d'habitude) et son jeu d'actrice n'a pas changé.
On remarque également que quelques jours de tournage en Grèce lui a donné le teint mate! On aura droit à un beau "Ya !" comme si Jolie se croyait dans un film de kung fu.
Son arrivée dans la prison avec sa fourrure façon gangsta-rap est aussi un bon moment de rigolade. Comme c'était déjà le cas dans le précédant épisode, le film se prend au sérieux dans les moindres détails et se trouve involontairement drôle.
Comme dit tout à l'heure, le passage du requin parle de lui-même dans sa nanardise. Bien avant Indy 4, Jan De Bont nous sort les bons vieux singes numériques pour protéger la boîte de Pandore. Autant dire que c'est sacrément moche et ce ne sont pas les années qui passent qui vont y changer grand chose.
Même si je l'ai revu sur Youtube (après deux visions au cinéma, une seule, une autre avec des camarades de classe), c'est franchement moche.
De plus, le scénario peine encore une fois à convaincre avec cette histoire de boîte de Pandore. On n'y croit pas une seule seconde et le scénar.
Lara Croft doit sauver le monde pour le MI6 (donc par les potes de James Bond, personnage qu'essaye vainement d'imiter les auteurs de la saga cinématographique).
Ainsi, Lara passe partout et surtout nulle part vu que ça pue le CGI. Que ce soit dans sa caverne en Grèce, son saut de l'ange en Chine ou encore mieux son passage sur la muraille de Chine qui ne sent à peine pas le bon vieux fond vert. Tomb Raider une saga qui nous ferrait prendre des vessies pour des lanternes. Ensuite les acteurs sont complètement en cabotinnage total.
A l'image de Ciaran Hinds, ce qui est assez fréquent dans des blockbusters (voir Ghost Rider 2). Et puis Butler qui n'arrête pas de nous sortir des vannes sur le cul ou a supplié Jolie de lui faire une petite consolation est sacrément lourd. Comme souvent.
Une suite qui se trouve peut être plus ridicule que son prédescesseur et pourtant ce n'était pas dur de faire mieux.
Note: anéfé non!
Note nanardesque: 17/20