genre: science fiction
année: 1996
durée: 1h35
l'histoire: En 2020, la guerre atomique a ravagé la Terre. Les cyborgs ont pris le contrôle de la planète et se servent des hommes comme des esclaves. Pourtant, il existe un dernier espoir: Mary, une jeune femme encore fertile. Cette dernière est menacée par un cyborg invincible. Elle sera aidée par Austin, un guerrier des temps modernes.
la critique de Eelsoliver:
Comme je l'ai déjà évoqué ici, Mad Max a engendré toute une gamme de nanars signés par des zeddards en tous genres. Une fois encore, American Cyborg, réalisé par Boaz Davidson, est de ceux-là.
Mais American Cyborg est davantage inspiré par Terminator même s'il reste largement influencé par l'univers du film de George Miller.
On se retrouve donc dans une époque post-apocalyptique, dans un futur proche cette fois-ci, puisque l'action du film se déroule en 2020.
La planète a été ravagée par une guerre atomique. Les cyborgs ont fait des humains leurs esclaves. Les hommes sont tous devenus stériles.
Pourtant, sans que l'on comprenne comment ni pourquoi, il existe encore une grognasse enceinte, Mary, enfantée par je ne sais qui (le film oublie évidemment de nous expliquer comment cette dernière s'est retrouvée avec un mioche braillard dans le ventre).
Il est alors peu surprenant de retrouver notre ami Joe Lara (souvenez-vous, le mec qui jouait dans Steel frontier...) toujours aussi médiocre devant une caméra et possédant au total deux ou trois mimiques dans sa palette d'expressions.
Ce dernier fait alors la connaissance de la fameuse Mary. Il décide de la protéger et de la mener vers un port où elle pourra prendre un bateau et vivre tranquillement avec son rejeton sur une terre plus clémente.
Malheureusement, nos deux héros sont poursuivis par un cyborg hyper perfectionné. C'est le dernier modèle et rien ne peut l'arrêter.
Le film ne repose alors que sur une série de courses-poursuites entre le robot et nos deux protagonistes, en sachant que l'action se déroule essentiellement entre quelques entrepôts paumés.
On sent évidemment la série B (voire Z) fauchée au service d'un nanar aux séquences souvent ridicules. Notamment cette scène où Joe Lara découvre qu'il est lui-même un cyborg et nous sort un "Noooooooooonnnn" des plus absurdes et fendards.
Allez hop, poubelle !
Note: