genre: science fiction
année: 1959
durée: 1h25
l'histoire: Une soucoupe volante atterrit quelque part dans le désert. Des hommes étranges sortent de l'engin spatial: ils sont accompagnés d'un monstre extraterrestre. Leur but ? Envahir la Terre et créer une réserve suffisante de nourriture pour leur peuple. Mais l'un d'entre eux, Derek, est révolté par l'attitude de ces compagnons.
la critique de Eelsoliver:
Réalisé par Tom Graeff en 1959, Teenagers From Outer Space, en français, L'invasion Martienne, fait partie de ces nombreux nanars de science fiction réalisés à la hâte, et avec un micro-budget. Difficile de sauver quoi que ce soit de cette production fauchée.
Pourtant, malgré des acteurs incroyablement médiocres et des effets spéciaux ridicules, ce film a tout de même un certain charme.
L'histoire est donc assez basique. Des martiens débarquent sur la Terre. Leur but ? Faire de cette planète leur nouveau garde-manger et les aliens ne plaisantent pas.
A peine débarqués, ils tuent déjà un pauvre cabot qui passait par là: séquence par ailleurs absolument risible (malgré elle !), le chien étant transformé à l'état de squelette par un rayon laser désintégrateur.
Mais la nanardise de cette série B ne s'arrête pas là. Certes, nos chers extraterrestres sont hostiles et ne tardent pas à s'en prendre également aux humains, en particulier à une petite ville.
Très, vite, certains habitants sont eux aussi réduits à l'état de squelettes (fous rires garantis !). Mais parmi ces martiens, un certain Derek n'est pas aussi méchant.
Ce dernier s'attache rapidement aux habitants de la Terre et s'éprend alors d'une jeune femme.
Teenagers from outer Space devient alors une histoire d'amour peu passionnante. Bref, rien ne vient sauver ce petit film de science fiction de la catastrophe annoncée.
Mention spéciale à l'attaque d'un homard géant (qui ressemble surtout à une ombre noire avec des pinces... Véridique !), monstre qui accompagne nos extraterrestres dans leurs aventures nanardeuses.
D'ailleurs, toutes les maladresses du film (à savoir un montage absolument mauvais passant parfois d'une séquence à une autre sans établir de lien) n'est pas sans rappeler certains films d'Ed Wood.
Autant dire que l'on nage davantage dans la série Z...
Note: 0/20 (parce que sincèrement très médiocre...)
Note nanardeuse: 18/20