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Raiponce, critique

Publié le 01 décembre 2010 par Fredp @FredMyscreens

Raiponce, critique myscreens blog ciné

Qu’on se le dise, Disney est bien de retour aux affaires des princesses. Cette fois c’est au tour de Raiponce de passer à la moulinette de Mickey, pour le plus grand bonheur des enfants.

Raiponce, critique
Il faut croire que 2010 est un peu la renaissance de la tradition Disney. Après La Princesse et la Grenouille qui renouait avec l’animation traditionnelle avec un discours progressiste et adulte sur le fait qu’il faut travailler dur pour avoir ce que l’on veut, les créatifs du studios aux oreilles rondes s’attaque à une autre princesse issue de notre patrimoine culturel.

Cette princesse, c’est Raiponce, à l’origine issue des sombres contes des Frères Grimm. Il est d’ailleurs étonnant que, vu la popularité des auteurs chez Disney (Blanche-Neige en tête), le studio ne s’y soit pas attaqué plus tôt. Il s’en est d’ailleurs fallu d’un cheveu puisque l’animation de Disney était morte et enterrée au début de la décennie, avant le retour de John Lasseter aux affaires. Pour ceux qui ne connaitraient pas l’histoire de Raiponce, il s’agit donc d’une princesse enlevée par une sorcière et enfermée dans une haute tour sans issue, et évidemment, un prince passe par là et tombe amoureux.

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Évidemment, les scénariste extrapolent à partir du conte une histoire de découverte du monde par la princesse et le prince devient un sympathique brigand.

Vous l’aurez comprit, on a ici droit au retour d’un Disney tout ce qu’il y a de plus authentique. Une sympathique princesse avide d’aventures, un voleur au grand cœur (qui rappelle Aladdin et nommé Flynn comme un certain Robin des Bois), des seconds rôles animaliers au poil (Pascal le Caméléon est hilarant), des bons sentiments et des chansons un peu folk (et un peu mièvres aussi)… tout cela nous rappelle forcément le bon vieux temps où les princesses n’étaient pas adeptes du travail (message de la grenouille).

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Mais ce n’est pas pour autant que Raiponce soit dépassée, au contraire, elle se montre assez indépendante et va tout faire pour vivre son rêve, allant même jusqu’à défier sa « mère»   dans une rebellion toute adolescente.

Néanmoins, ce n’est pas la grande révolution à laquelle on pouvait s’attendre. L’histoire est certes bien menée (sans être tirée par les cheveux), l’animation est dynamique et le design charmant, mais il manque une touche de folie ou un discours un peu plus profond que l’envie de rêver pour faire aussi accrocher les adultes à l’histoire.

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Sans oublier qu’il est quasi-impossible de ne pas penser à Shrek (on se croirait par moment à Fort Fort Lointain, les références culturelles et contemporaines en moins) de temps en temps. Du coup on se dit que, quitte à refaire une histoire de princesse traditionnelle, pourquoi ne pas l’avoir fait avec tout le charme de l’animation traditionnelle ?

Mais ce serait bien dommage de ne pas se prendre les cheveux de Raiponce dans la tête car c’est un petit plaisir qui donne envie de redécouvrir du Disney pure souche et de voir ce que le studio peut encore nous apporter, sans compter que les gamins seront aux anges sans être pris pour des crétins.


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