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Le Regret. Ce grand maux rongeur et vicieux. Un maux que j’essaie autant que je peux de rayer de ma vie, mais en ce début d’année, je n’ai pas réussi.J’en ai beaucoup en stock (heureusement, ceux-là passeront vite), car je n’ai pas eu la sagesse d’esprit d’écouter mon entourage, d’être attentive aux NOMBREUX signes avant-coureurs, de me laisser guider par mon instinct et de ne pas être naïve. J’ai préféré n’en faire qu’à ma tête, comme d’habitude et le bout du couteau est venu gentiment se planter dans mon dos. Depuis septembre 2011 je le savais, je le sentais et je n’ai rien fait. J’ai choisi à la place de me faire manipuler, de me faire culpabiliser, d’être trop gentille et de me faire pourrir la vie (jusqu’au 1er janvier), pour quoi au final? Un grand comique de pacotille. J’ai donc de gros regrets envers moi-même, car je n’ai pas voulu voir ces gros signaux rouges clignotants qui me disait de tout arrêter. Soit dit en passant, j’ai quand même appris plusieurs leçons au passage, dont celle-ci (il aura eu le mérite d’avoir raison sur cette unique chose) : je repense trop au passé et en ce soir du 06 juin 2008, j’aurais dû laisser le passé à sa place, soit à au fond de la poubelle.Les « autres » regrets viennent d’une mauvaise nouvelle qui est tombée aujourd’hui et qui me ramène à des réflexions, à ces possibles regrets que je pourrais avoir si un gros malheur arrivait. Toutes ces choses que je n’aurais pas dites :- À ma famille : à quel point je les aime (même s’ils le savent), qu’ils sont comme mon cœur, ils me font vivre. Je n’ose imaginer le jour où ils partiront. Ils sont mon essence de vie, ma source.- À A. (anciennement T.) : j’aurais pu le détruire, mais que j’ai eu la délicatesse et la grandeur d’esprit de ne pas utiliser tout ce qu’il a pu me raconter contre lui (ce qui n’est pas réciproque. No comment).- À cette fille, qui m’a tant fait de mal : comme je lui avais dit lors de sa démonstration écrite pseudo haineuse, il y a toujours un retour de bâton. La vie c’en est chargée à ma place. Je la plains. Profondément.- À un certain A : j’aurais voulu le connaître et découvrir ce qui se cachait derrière ses courbettes philosophiques (et Dieu sait qu’il doit s’en cacher des choses sympas là-dessous).- À M. : je ne lui répéterai jamais assez à quel point je suis désolée et je m’en veux pour ce 31 (et surtout le lendemain) plus que miteux.- À Mr. Apple : il m’a échaudée.- À A. (anciennement Peanuts) : je lui laisse l’hypocrisie enrobée d’un smiley. Je ne suis pas douée à ce jeu-là et elle excelle dans ce domaine.- À A., qui fut ma greluche : parfois il me manque, il faisait partie des piliers.Certaines personnes seront maintenant au courant.À toutes les choses qui ne me viennent pas à l’esprit, à toutes ces personnes oubliées et qui m’apportent beaucoup.