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Des êtres humains, voilà ce que voit Margot. Avec tout ce qu'il y a de bon et de mauvais en chaque être humain.

Publié le 04 octobre 2012 par Clarabel

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Par la faute de la couverture, que je ne trouve pas très avenante, j'étais moyennement motivée pour ouvrir ce livre. Et puis, en une soirée, j'ai d'abord jeté un oeil indiscret, lu le début, puis un chapitre, me suis installée dans un fauteuil, j'ai tourné les pages de plus en plus vite, n'ai pas osé interrompre ma lecture pour avaler un morceau, j'étais DANS l'histoire, complètement stupéfaite par ce que je découvrais, et surtout parce que je ne m'étais PAS DU TOUT attendue à un truc pareil.
En gros, ce n'est que du positif ! L'histoire débute bêtement, une adolescente n'a pas de nouvelles de son petit copain ni de sa meilleure amie, de mauvaises ondes à l'école cherchent à distiller le doute dans son esprit, mais un autre évènement vient interrompre le cours de ses pensées lorsqu'un prof s'écroule en classe, raide mort. Dans toute la ville, on ne compte plus le nombre de victimes ! Autre phénomène incroyable : les morts se relèvent et forment une armée de zombies. Sic.
La résistance s'organise, autour de Margot, son père Thierry, Lucas son copain, Pauline sa meilleure amie, Robert l'armurier pâtissier, Enzo le dévoreur de livres... Le rythme est vif, à aucun moment il ne nous est permis de souffler car l'histoire est racontée à un train d'enfer, cela se lit vite et bien, on est immédiatement pris dans le feu de l'action, on se pose mille questions, on se demande jusqu'où ça va nous mener, il y a même des sacrifices en bonne et due forme, on zigouille à tour de bras, on a juste le temps de hausser les sourcils et de lâcher un oh du bout des lèvres...
Enfin bon, vous voilà prévenus, ce roman a plus d'un tour dans son sac, il s'amuse à être trash et endiablé pour mieux nous accrocher à ses pages, et c'est tant mieux, car on passe un sacré bon moment ! C'est une digne découverte qui vaut qu'on ne s'attarde pas sur les impressions mitigées laissées par la couverture. Pour le reste, c'est ... sauve qui peut, zombies droit devant ! 

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Les Proies, par Amélie Sarn  (Milan, coll. Macadam, 2012)

Des êtres humains, voilà ce que voit Margot. Avec tout ce qu'il y a de bon et de mauvais en chaque être humain. Et elle espère, de tout son coeur, qu'ils auront un avenir.


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