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Les rumeurs, et les faits

Publié le 08 février 2013 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

Le bon chemin

La loi française est ainsi faite qu’on ne peut écrire à propos des criminels, tant qu’ils ne sont pas jugés et déclarés coupables. On ne peut parler nominativement des personnes qui violent la loi.

Si on écrit « Monsieur Machin est un escroc !« , ce personnage, et même si c’est la stricte vérité, a parfaitement le droit de saisir la justice et vous serez poursuivis pour « Diffamation », ou « Accusation calomnieuse ». On est donc obligé de relater les faits à mot couverts, sans être suffisamment précis.

C’est une brèche dans laquelle se sont engouffrés les criminels, et c’est ainsi depuis la nuit des temps, pour masquer la vérité derrière des nuages de fumées, en clair, répandre des fausses rumeurs, calomnieuses et nauséabondes.

Il y a les faits :

1 -

Un président d’association de costumés, est désavoué par les membres de l’association lors d’une Assemblée Générale, car ils ne tolèrent plus qu’il exige des remboursement de frais fantaisistes chaque mois. Il est donc remplacé par un nouveau président peu de temps après. Sitôt nommé, le nouveau président apprends par le Crédit Mutuel que l’ancien président est passé à la banque et qu’il a retiré la totalité de l’avoir disponible sur le compte de l’association.

En langage populaire, on dit qu’il « est parti avec la caisse« .

Pour la justice, c’est une « Escroquerie » et « Abus de biens sociaux », et cela vous mène droit en correctionnelle, il suffit pour cela que les victimes déposent plainte. Le coupable de tels fait risque 5 ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende.

Ce n’est pas une fausse rumeur, cela s’est réellement passé récemment, c’est donc un fait, et le coupable s’est même permis le luxe d’écrire aux victimes pour leur souhaiter une bonne année 2013.

2 -

Quand l’organisateur d’un carnaval se rends dans une autre manifestation costumée pour menacer violemment les organisateurs, et harceler les costumés présents, devant de nombreux témoins, c’est un fait.

Si les victimes de cette attitude avaient le courage de déposer plainte, pour la justice, cela s’appelle « Harcèlement », et peut-être même « Menaces de voies de fait ». Cela mène également son auteur devant un tribunal correctionnel.

C’est encore une fois un fait avéré dont beaucoup de nos lecteurs ont été témoins.

3 -

Quand la compagne de cet organisateur, présidente d’une association, écrit à tous ses contacts, une lettre de menaces, promettant à tout costumé allant dans un carnaval de se retrouver mis à l’index, cela s’appelle un spam, ou ou courriel non sollicité, vous pouvez écrire au fournisseur d’accès de la personne, et/ou à l’autorité de surveillance du web.

Quand, dans cette lettre, une personne est nommément mise en cause et copieusement insultée, si on peut apporter la preuve que le spam à été envoyé à un grand nombre de personnes, c’est de la diffamation. Les enquêteurs peuvent vérifier facilement cela dès qu’ils ont l’ID du message contenu dans la source. Il pourront ainsi connaître auprès du fournisseur d’accès en combien de copies le message à été envoyé.

Quand, de plus, ce message à été recopié sur les réseaux sociaux, il devient public et devient de la « Diffamation », passible de correctionnelle. Et là encore, vous êtes nombreuses et nombreux à voir reçu ce torchon.

4 -

Quand la présidente d’une association et organisatrice de carnavals, exige des costumés, s’ils veulent être invités à un carnaval, de lui fournir leurs factures de carburant, de péage autoroutier, de train, et même de fournitures de couture, non pas pour leur rembourser des frais, mais « pour équilibrer les comptes de l’association » c’est qu’il y a malversation.

Comme cette association perçoit des subventions, c’est à dire de l’argent public financé par le contribuable, on est face à un « Abus de bien sociaux » et surtout « Détournement de fonds publics » puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende.

Il suffit de transmettre tout courrier comportant cette « demande » au Procureur de la République. Surtout si vous avez effectivement transmis des factures : couvrez-vous et déposez plainte, car sinon, vous serez considéré comme des complices !

Comme vous pouvez aisément le constater, ceux que l’on peut appeler les « escrocs des carnavals » se comptent sur les doigts d’une main (mais c’est déjà trop).

Lagune

Et puis il y les rumeurs :

Le doigt montre la lune et l’idiot regarde le doigt.

Pour faire oublier leurs crimes, ces criminels, des escrocs, ont utilisé l’arme de la manipulation, qu’ils maîtrisent, ou du moins, dont ils pensent avoir les clefs. Il ont donc tenté de faire un écran de fumée pour cacher leurs actions.

Ils ont donc fait courir un certains nombres de rumeurs.

Première rumeur, nous serions des membres du FN. Étonnant que cela devienne une insulte, car pendant la campagne électorale, on a bien compris les opinions politiques de ces gens, et c’est confirmé par les résultats. Curieusement, le parti bleu marine taquine les 20% dans chacune des communes concernées par ces étranges Carnavals.

Et bien non, enfants de bolchévics, nous sommes restés fidèles à leurs idées, et donc complètement à l’opposé de l’échiquier politique.

On a également fait courir une rumeur où Klod est accusé d’avoir traité le président du carnaval de Remiremont d’escroc. Nous avons trop d’estime pour Yves Chrétien pour seulement y penser.

Puis, la même rumeur à dégénérée, c’est carrément TOUS les organisateurs de Carnavals que nous soupçonnions d’être des escrocs. Ces informations volontairement détournées étaient propagées par nos quatre « amis », aidés en cela de quelques complices, dont un couple de costumée-photographe, et une ancienne tenancière de carnaval qui s’est fait remercier par ceux qui devaient payer ses frasques.

Le fait est que c’est le fruit d’une opération orchestrée ne fait aucun doute, nous avons reçu des lettres d’insulte qui reprennent toutes les mêmes phrases, avec les mêmes fautes aux mêmes endroits. Maudits copié-collé qui trahissent les plus idiots. Non seulement ils sont tombés dans le piège que leur avait tendu les criminels, mais en plus, celles et ceux qui ont publié cela sur les réseaux sociaux se sont faite taper sur les doigts.

C’est le domaine public et la diffamation, les propos haineux et les menaces y sont prohibées. Tout ce que certain-e-s y ont gagné c’est de voir leur compte bloqué quelques temps, en guise de rappel à la loi, et en attendant l’avis de l’autorité de régulation du web. Nous resterons intraitables là-dessus, que celles et ceux qui écrivent sur les réseaux sociaux prennent leurs responsabilités, car pour nous se sera synonyme de poursuites systématiques si nous sommes désignés par des propos insultants.

Il nous reste à prouver que c’est une rumeur destiné à nous nuire. Si vous avez reçu un mail, ou vu sur les réseaux sociaux ce genre de pourriel, nous serions heureux que vous nous les transmettiez, avec la copie de la source qui permettra d’identifier d’où sont parties ces « informations ».

Si vous avez été témoins de l’agression subie hier par Klod, par un photographe qui vous vends vos photos dans ses livres, à la Punta della Dogana, envoyez nous vos photos de l’incident, vos témoignages écrits, accompagnés d’une copie Ro/Vo de votre carte d’identité pour queces témoignages soient retenus.

Voilà donc la différence entre des faits avérés, dont il est impossible de désigner les coupables sans enfreindre la loi française et des rumeurs sans aucun fondement que d’autres aimeraient vous voir propager pour les protéger.

Dans le premier cas, il suffit de croire en la Justice et de la laisser faire son œuvre. Dans un certain temps, on pourra écrire sans crainte « Monsieur ou madame Machin à été condamné pour…« 

Dans le second cas, ne vous rendez pas complice de la propagation de la calomnie. Si on vous écrit des choses sur nous, si on dit quelque chose à propos de nous, écrivez-nous, on vous expliquera, et surtout, conservez toutes les preuves.

Filets


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