Sa première rentrée : et si j’étais moins prête qu’elle?

Le grand jour ou plutôt un de ses grands jours. Un tournant, un virage, un chemin… Celui de l’école. Wahou. Nous y sommes. Nous rentrons dans l’éducation nationale. Franchement, ça me fait peur. Bizarre, je m’y suis préparée mais plus les vacances se sont déroulées moins j’avais envie d’y être, à ce jour J. Pourtant ma fille commence à s’exciter, à ne plus tenir en place, on sent qu’elle a besoin de passer un cap, d’être stimulée autrement. L’école tomberait-elle à point nommé?

Elle voit d’autres enfants ou sa cousine aller à l’école alors elle nous en parle depuis longtemps, elle le dit même qu’elle veut y aller. J’ai eu droit à un "je vais à l’école tout seul, au revoir et bonne chance"… Nous avons également commencé la lecture de Petit ours brun veut aller à l’école et Tchoupi va à l’école. Tout est concret. Enfin ou encore trop tôt? Elle comprend qu’on y mange, qu’on y fait le petit dodo. Elle veut y aller avec un cartable et sait que pendant qu’elle y sera, moi, sa maman, je serais au travail.

Tout semble si bien comme ça en théorie.

Pourtant j’ai peur que l’école l’abime, cette petite fille qui n’a pas encore de mauvais gestes, qui se laisse faire quand un autre enfant lui pique ses jouets, qui aime se perdre dans ses pensées, peur qu’on lui impose un rythme, des activités, des repas, qu’on la force, qu’on l’oublie… Autant poser toutes mes peurs hein !

Il y a pire que ces "petites craintes" : rien n’est vraiment fait en terme de logistique. Les habits ne sont pas étiquetés, dois-je prévoir un change? La cantine n’est pas payée… La directrice m’avait bien indiqué que nous aurions le temps mais le temps a filé et j’ai du me satisfaire de l’affichage de l’école pour avoir les infos de l’heure de la rentrée et basta. Alors voilà, demain, dans le sac à dos, il y aura un change, mon chéquier en poche… Et des mouchoirs peut-être!?