En Seulement 30 Minutes : Découvrez Comment Paul McCartney a Créé un Tube Mondial !

Paul McCartney n’est pas étranger à l’intervention divine en matière de musique. En tant que l’un des meilleurs paroliers de l’histoire, il semble que le destin est souvent intervenu pour faire de ce principal auteur des Beatles une star. Mais l’une de ces instances n’était pas pour l’un de ses propres projets, alors qu’il enregistrait une piste sur bande en moins d’une heure, tout cela pour donner un tube à un autre groupe.

Il existe de nombreuses histoires sur McCartney recevant l’inspiration d’un classique intemporel. Dans le cas de ‘Let It Be’, il a rêvé de la piste entièrement formée dans son sommeil, prouvant que son talent est aussi subconscient. Il en va de même pour ‘Yesterday’, alors qu’il s’est réveillé un matin avec la mélodie dans la tête. En duo, John Lennon et McCartney semblaient prendre plaisir à leur rapidité, écrivant régulièrement une chanson en moins de trois heures et jouant à rendre ce processus de plus en plus rapide.

Dans le cas d’une piste, il a réussi à réduire son temps à un record personnel d’environ 30 minutes. Cependant, cette chanson n’était pas pour les Beatles, mais pour l’un des groupes qu’ils avaient signés sur leur label Apple Records. Après avoir été repéré par le manager de tournée des Fab Four, Mal Evans, il a commencé à gérer Badfinger, un groupe gallois intégré dans le cercle en 1968. À l’époque, les Beatles étaient encore en train d’écrire, d’enregistrer et de publier de la musique avant leur séparation, mais ils commençaient tous à être distraits dans d’autres directions. Pour McCartney, cela se traduisait par aider le nouveau groupe de rock.

“J’ai dit, ‘Super groupe, mais ils vont avoir besoin d’un hit'”, a raconté McCartney à Evans lorsqu’il s’agissait de Badfinger. Après avoir été signé chez Apple, ils avaient changé leur nom de The Iveys à Badfinger et commencé leur mission de se lancer comme la nouvelle obsession du rock classique au Royaume-Uni. Le Beatle a proposé ses services sous la forme d’une chanson.

Il semble que toutes ses meilleures idées lui viennent dans le confort de son lit, car McCartney se souvenait, “Une nuit, j’étais au lit, et je n’arrivais pas à dormir alors je suis juste descendu et j’ai eu cette petite idée pour ‘Come and Get It'”. Tombant sur ses genoux comme une piste immédiatement complètement formée, il l’a emmenée au studio le lendemain.

“Nous étions prêts à faire un album des Beatles, je ne me souviens plus lequel c’était”, se souvenait-il, l’album étant très probablement Abbey Road puisque cette piste a été écrite en 1969. “Mais nous étions tous dans le studio. La batterie était microphonée, tout était prêt pour le lendemain”, a-t-il continué, “Alors je suis juste entré et j’ai dit à Phil McDonald, l’ingénieur, ‘Tout le monde va arriver dans une demi-heure. Avant qu’ils arrivent, je veux faire une démo rapide’. J’ai dit, ‘Je sais exactement ce que je veux faire, place les micros, allons-y’.”

Dans le délai d’une demi-heure, McCartney a rapidement enregistré la démo, sachant exactement ce qu’il voulait de chaque instrument. “Nous l’avons fait en environ une demi-heure. Nous avons réalisé cette démo”, a-t-il dit.

Il était si sûr de sa vision pour la chanson qu’il a même exigé que Badfinger ne change rien à la pièce lorsqu’ils l’ont enregistrée eux-mêmes. “J’ai dit à Badfinger, ça doit être exactement comme ça. Le groupe était comme, ‘Eh bien, non. Nous allons le faire un peu différemment.’ J’ai dit, ‘Non, faites le reste de l’album comme ça, mais ça doit être exactement comme ça parce que c’est le hit'”, a-t-il expliqué, “Et au final, ils l’ont fait.”

Au cours de sa carrière, que ce soit avec les Beatles, Wings, en solo ou en tant que co-auteur, Paul McCartney a accumulé 32 numéros un au Billboard. Ainsi, vraiment, Badfinger n’aurait jamais dû douter de sa vision de la piste. Ils ont bien fait de suivre ses instructions, comme McCartney l’a dit, “Nous avons eu un gros numéro un qui les a présentés au monde.” Obtenant la première place au Royaume-Uni et aux États-Unis, ‘Come and Get It’ était un autre hit offert à McCartney par les dieux de la musique.