Tout au long de son ascension emphatique vers la célébrité mondiale avec les Beatles, le guitariste principal George Harrison était connu comme le « Quiet One ». En tant que plus jeune membre du groupe, il était peut-être un peu plus réservé dans la conversation. Cependant, il ne faut pas oublier que le compositeur en herbe devait affirmer sa présence aux côtés de la grandeur de John Lennon et Paul McCartney. Pendant ce temps, Ringo Starr était connu comme le clown de la classe, en quelque sorte.
Malgré son surnom, Harrison était tout sauf silencieux. Les références de caractère de ses anciens camarades de groupe, amis célèbres et famille semblaient tous dépeindre un homme d’esprit et de sagesse qui n’avait jamais peur de parler s’il le jugeait utile. Le côté profondément spirituel de Harrison peut avoir trahi un front calme, mais c’est seulement parce que de telles personnes n’aiment rarement la conversation superficielle.
Tom Petty, qui a rejoint Harrison, Bob Dylan, Jeff Lynne et Roy Orbison dans Traveling Wilburys à la fin des années 1980, a vu un côté complètement différent du Beatle. « Il ne se taisait jamais », a déclaré Petty à Rolling Stone en 2011. « C’était le meilleur compagnon que vous puissiez imaginer. » Apparemment, si vous orientiez une conversation vers la spiritualité ou la musique, Harrison s’animait et donnait tout ce qu’il avait.
D’autres arbitres de caractère révèlent un côté sûr de soi et même argumentatif de Harrison. Après la mort de Harrison en 2001, Mick Jagger des Rolling Stones a dit qu’il était « calme et drôle, mais il pouvait aussi être plutôt combatif. » Apparemment, il fallait défendre son coin dans un groupe comme les Beatles.
La description de Jagger semble certainement s’aligner avec l’homme que nous voyons dans plusieurs interviews au cours des deux dernières décennies de la vie de Harrison. Bien qu’il ne puisse être décrit comme vaniteux, Harrison n’avait jamais peur de donner son avis honnête sur les stars contemporaines du rock et de la pop.
En fait, la manière la plus rapide d’aliéner Harrison serait de gonfler son ego. Discutant de la musique rock pop moderne dans une conversation de 1997 avec The Independent, Harrison a ciblé le groupe de rock irlandais U2 et son leader clivant, mononyme, Bono. « Vous savez ce qui m’irrite à propos de la musique moderne ? Tout est basé sur l’ego », a souligné Harrison. « Regardez un groupe comme U2. Bono et son groupe sont tellement égocentriques. Plus vous sautez partout, plus votre chapeau est grand, plus les gens écoutent votre musique. La seule chose importante est de vendre et de gagner de l’argent. Cela n’a rien à voir avec le talent. »
En ce qui concerne Harrison, la musique rock populaire a commencé à décliner dans les années 1980 avec l’introduction de groupes comme U2. Réagissant à la question de l’intervieweur concernant la crédibilité musicale d’autres groupes pop contemporains comme Texas et Oasis, Harrison a ajouté, « N’importe quoi ! Ils ne sont pas très intéressants. C’est correct si vous avez 14 ans. Je préfère écouter Dylan. »
Dans la dernière décennie de sa vie, Harrison a brièvement échangé des piques verbales avec Liam Gallagher, qu’il jugeait sans talent et véritablement égocentrique. Comparant les stars de la pop des années 1990 à celles des années 1960 et 70, Harrison a opiné que les Beatles « avaient une valeur qui durera éternellement », alors qu’il avait de sérieux doutes sur la longévité de groupes comme U2 et les Spice Girls. « Aujourd’hui, il y a des groupes qui vendent beaucoup de disques puis disparaissent… Se souviendra-t-on de U2 dans 30 ans ? Ou des Spice Girls ? J’en doute », a-t-il conclu. « La bonne chose à leur sujet est que vous pouvez les regarder avec le son coupé. »
Dans le bulletin d’information ci-dessous, vous pouvez entendre l’une des appréciations cinglantes de George Harrison de Liam Gallagher.
Jeu de briques
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Pacman
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