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[Zik] Salut les sixties

Publié le 19 août 2008 par Greg

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La chanteuse de Texas s’offre une belle parenthèse en solo avec «Melody», hommage à Gainsbourg qui l’a «ensorcelée»

Les années 1960 sont en vogue dans les charts. Après Amy Winehouse et Duffy, c’est Sharleen Spiteri qui se prend d’affection pour des sonorités et des looks rétro. «Melody», son premier album en solo, est une ode à la pop et à la soul des sixties. En promo, la chanteuse de Texas porte une robe vintage. «J’avais besoin de faire ce disque seule, à ma façon, confie-t-elle. Les chansons et les images qui se bousculaient dans ma tête étaient très différentes de l’univers de Texas. Les autres membres du groupe l’ont parfaitement compris et m’ont laissé le champ libre.»

Dans ces onze morceaux gorgés de mélodies lumineuses, de violons et de cuivres, l’Ecossaise s’inspire de la magie de Motown («Stop I don’t love you anymore» est un clin d’oeil aux Supremes), de l’insolence de Nancy Sinatra («I’m going to haunt you») mais aussi de Gainsbourg (le titre éponyme) et de Françoise Hardy («Françoise»).

«Lorsque Gainsbourg m’a remis mon premier disque d’or en France, il m’a littéralement ensorcelée. Je n’avais jamais rencontré un homme aussi fascinant, sexy, coquin. Depuis, je suis devenue fana de sa musique. J’aime aussi l’introspection de Françoise Hardy, si belle et poignante.»

Toutes ces chansons aux titres évocateurs sont autant d’hymnes à l’amour brisé. D’habitude plutôt réservée lorsqu’il est question de sa vie privée, la chanteuse de 40 ans se dévoile un peu plus dans ses textes. «J’ai rompu avec mon compagnon de dix ans, le père de ma fille (Misty, 6 ans). J’avais besoin de faire quelque chose de radicalement différent. Composer cet album a été une thérapie.»

«Melody» n’est pas pour autant un disque destiné uniquement aux femmes. «A la fin d’une relation, les hommes souffrent autant que les femmes. Ils sont moins enclins à l’admettre mais il n’y a pas vraiment de différence entre les deux sexes.»

«J’ai lancé la mode avant Amy et Duffy!»

Sharleen Spiteri se défend de suivre la mode des sixties lancée par Amy Winehouse et Duffy. «Les disques de Texas ont très souvent été inspirés par la soul de Motown. J’ai lancé la mode avant elles! Le problème, c’est que chaque nouvelle chanteuse est comparée à une autre alors que nous sommes toutes différentes. Cela dit, je me fiche de ce que les gens disent.»

Reste à savoir si l’on reverra Texas dans les bacs. «Le groupe existe toujours. Je ne sais pas si je referai un autre album en solo ou avec Texas. Pour l’instant, je focalise sur ce disque.»


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