Angle mort : ce que m'a soufflé la ville Milène Tournier

Le recueil alterne fragments et poèmes plus longs sur la ville et sur des instantanés de vies. L’auteure se promène dans ses souvenirs, dans les cimetières. Elle regarde ceux que personne ne voit les clochards, les pigeons morts. Elle pose 1 regard alternatif sur le monde. Comme 1 suite de pensée, on est à la fois au cœur de ses idées , de son parcours de vie, on est dans le bus, dans le train , en région parisienne ou dans le Sud. Tantôt descriptif, tantôt  jeu sur les sons, comparaison, association d’idées.

Des idées qui peuvent être les nôtres ou qui nous font nous arrêter sur ce que l’on ne voit plus, qu’on ne veut plus voir. De recueil en recueil l'auteure tisse sa toile et son œuvre, avec un phrasé, une fausse évidence et facilité,  une façon d’offrir son monde, ses mots et au lecteur d’interprèter.

J’ai aimé ses parcours en bibliothèque, dans ses émotions et sa vie. Aux amoureux de la poésie et aux novices pour se réconcilier avec ce genre littéraire. Bonne ballade avec l'auteure dans sa ville.