Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty // Saison 2. Episode 7. What Is and What Should Never Be.
C'est désormais terminé pour Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty. Les audiences catastrophiques de la saison 2 auront eu raison de cette série. Alors oui, la saison dans sa globalité n'est pas aussi bonne que la première mais c'était une belle série malgré tout. Ce dernier épisode de la saison (et donc maintenant de la série), nous plonge en 1984 lors de la finale de la NBA. Forcément que la série rejoue les classiques avec les Lakers contre les Celtics (c'est un brin répétitif pour le coup mais d'un autre côté c'est aussi le duel emblématique de la NBA à cette époque). Cet épisode ressemble plus à une sorte de résumé, un clip montant des moments cherchant à dramatiser quelque chose qui n'a pas forcément lieu de l'être. J'aurais préféré des moments volés, comme si l'on avait eu le découpage de ce qu'il s'est passé en live réellement à l'époque. Le casting reste solide ce qui permet de se prendre assez bien au jeu.
On revient aussi au premier épisode de la série ce qui permet finalement de créer une boucle entre les deux saisons et boucler d'une certaine façon l'histoire de Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty. Je me demande si les scénaristes n'avaient pas des doutes quant à l'annulation de la série car cet épisode fonctionne assez bien en tant que series finale. Avant le 3e match, nous avons Magic qui a une petite discussion avec Jerry West qui le rassure sur le fait qu'il n'est pas égoïste en tant que joueur. Au fond, on sait très bien que tout cela ce n'est que du pipeau bien joué mais la série fait passer ce genre de petites pilule assez bien. Magic va établir un nouveau record, Larry Bird est énervé et va forcément donné sa conférence de presse sous forme de petite pic à ses rivaux. Influencé par Bird, Kevin McHale est assez fou pour faire quelque chose de terrible durant le 4e match.
En termes de basket, on a pas mal de scènes dans cet épisode mais le fait que l'on passe de séquences en séquences avec un montage assez rapide ne permet pas toujours de prendre la température. C'est rythmé certes car on enchaîne les matchs mais je pensais que ce final serait aussi un peu plus sur les personnages que sur le jeu. J'aime les scènes de basket dans Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty car ce sont souvent celles qui sont les plus réussies mais j'avais envie de voir aussi d'autres choses. Le manque cruel de temps pour conclure la saison ne permet pas de passer plus de temps avec les personnages en dehors. Le Game 5 est amusant alors que la clim n'existe pas au sein de l'arena et que cela va jouer sur le tempérament des joueurs. Je n'ose même pas imaginer les spectateurs qui étaient là au milieu de cette ambiance de sueur et d'esprits échaudés par la température. Auerbach joue le vilain alors que l'eau des Lakers est de l'eau chaude. J'aime bien cette façon de présenter le moment car pour une fois il y a une ambiance de vilain.
Toute la saison s'est un peu reposée sur des évènements certes intéressants de la vie des Lakers mais cela manquait justement de ce côté vilain qui peut donner un peu plus de piquant à une série. La saison entière a manqué d'un protagoniste du genre. Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty a beau avoir été un court chemin, elle n'en reste pas moins une bonne série qui va me manquer. C'était un plaisir chaque année de retrouver l'histoire des Lakers et j'espère que cette expérience donnera envie à HBO de continuer à faire des séries d'époque de ce genre là.
Note : 6/10. En bref, pas le final que j'attendais mais il y a énormément de scènes de basket ce qui permet parfois d'oublier que le scénario ne raconte pas grand chose à côté. C'est assez maigre d'un point de vue narratif mais toujours explosif visuellement.
Disponible dans le Pass Warner
HBO a annoncé l'annulation de Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty après 2 saisons. Il n'y aura pas de saison 3.
Jeu de briques
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Pacman
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