Critiques Séries : The Continental: From the World of John Wick. Mini-series. Part 1: Brothers in Arms.

The Continental: From the World of John Wick // Mini-series. Part 1: Brothers in Arms.

The Continental: From the World of John Wick est clairement une mini-série de petits films. " Brothers in Arms " est le premier d'une série de trois épisodes et nous plonge dans le New York des années 70 au fameux Continental, l'hôtel emblématique de la franchise John Wick. Kirk Ward (Skyward), Shawn Simmons (Wayne) et Greg Coolidge (Mise à l'épreuve, Wayne) construisent donc un univers en parallèle de ce que l'on a pu voir dans John Wick. Il y a un joli travail de reconstitution historique. Le New York des années 70 que The Continental: From the World of John Wick nous offre est intéressant par ces ruelles sales, ces vieilles bagnoles et le fait que la technologie n'existe pas ! C'est toujours sympathique de voir des films d'action sans la technologie actuelle. Albert Hughes (Le Livre d'Eli) met tout cela en scène de façon assez étonnante. D'un côté c'est rythmé comme les films et de l'autre je trouve que cela manque d'ambition.

La série en trois parties explore l'origine de l'emblématique hôtel pour assassins, qui est la pièce maîtresse de l'univers de John Wick. La série est vue à travers les yeux du jeune Winston Scott, qui est entraîné dans le New York des années 1970 pour faire face à un passé qu'il pensait avoir laissé derrière lui. Winston trace une route mortelle à travers le mystérieux monde souterrain de l'hôtel dans une tentative déchirante de s'emparer de l'hôtel où il prendra finalement son trône.

The Continental: From the World of John Wick c'est l'histoire de Winston Scott (incarné dans les films par Ian Shane) et comment il s'est retrouvé propriétaire du fameux hôtel, havre de paix pour les tueurs en série du mon entier. Le fait que la série n'implique personne des films est peut-être l'un de ses plus gros problèmes. Il y a des scènes d'action, sympathiques pour certaines, fainéantes pour d'autres dans une ambiance de série d'époque pas toujours léchée. Il y a énormément de personnages dans cette série. Entre Winston Scott, une policière qui enquête et veut pénétrer ce lieu qui la fascine, l'actuel propriétaire incarné par Mel Gibson (qui a peu de choses à offrir finalement). Sur le papier cela pourrait être un sacré bordel et c'est un peu bordélique mais The Continental: From the World of John Wick est assez maligne pour organiser ses intrigues sur un peu moins d'une heure et demie.

Cela ne ruine pas ce qui a été fait au cinéma étant donné que les créateurs de The Continental: From the World of John Wick sont assez malins pour garder le côté cartoonesque de la franchise en vie. Il faut tout de même être familier avec la franchise pour comprendre les histoires de chacun des personnages. Si l'on ne connait pas comment fonctionne la High Table et les règles du Continental, la série s'en moque. Elle n'est pas là pour nous expliquer quoi que ce soit ce qui est dommage car finalement quelqu'un qui a envie de pénétrer l'univers avec cette série va rapidement se sentir larguer. Colin Woodell est assez convaincant sous les traits de Winston jeune. La bande son est plutôt bien fichue mais la série a parfois du mal à assembler tout ce qu'elle raconte afin d'en faire un tout. Un peu comme si elle voulait être énormément de choses et raconter trop de trucs en peu de temps.

Note : 6/10. En bref, c'est sympathique sans être transcendant. Cela manque d'une certaine ambition malgré des tas d'idées.

Disponible sur Amazon Prime Video