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La cité des rêves, polar de Don Winslow

Par Mpbernet

Trop catholique, ce jeune braqueur irlandais, trop scrupuleux ce tueur qui épargne à tort la vie de ses ennemis, trop pétri des valeurs chrétiennes. Malgré son « arrangement » avec les autorités fédérales, il ne peut s’empêcher de retomber amoureux d’une actrice aussi sublime que paumée et de s’afficher avec elle dans les tabloïds alors que tout devrait l’inciter à disparaître en-dessous des radars. Car sa rédemption ne lui a pas laissé que des amis.

Mais voilà, c’est le sort des mafieux : « Le problème des petits boulots : c’est du boulot. Et un mafieux ne devient pas mafieux pour travailler. Ce n’est pas sa vision du monde. » C’est bien le dilemne des ex collaborateurs de Danny. Cela va lui coûter cher, à lui et aux personnes qu’il aime.

Après le premier volet un peu déroutant de la saga, je me suis habituée au style plus tranchant de l’auteur. Des dialogues sans fioritures, des décors réalistes, des plongées dans des trips particulièrement évocateurs … une traduction impeccable.

Ce n’est pas exactement de la même veine que « La griffe du chien » et ses prolongements, mais on s’y fait très vite. Cependant, l’inconvénient avec l’arrière plan de l’Iliade, c’est qu’on sait a priori que le héros ne mourra pas à la fin de cet épisode …

La Cité des rêves, polar de Don Winslow – City of Dreams – traduit de l’Anglais par Jean Esch, publié chez Harper et Collins NOIR, 430 p., 22,90€


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