Paul McCartney a explosé contre un journaliste qui avait publié les remarques négatives de John Lennon.

Après la séparation des Beatles, Paul McCartney s’est habitué à lire dans la presse les commentaires négatifs de John Lennon sur le groupe. Il s’en prend à leur musique, aux projets solo de ses anciens compagnons et, souvent, à la personnalité de McCartney. Tant que le groupe est encore ensemble, les commentaires négatifs de Lennon peuvent lui nuire. Lorsque McCartney a lu certaines des remarques de Lennon sur Apple Records, il s’est emporté contre le journaliste qui les avait enregistrées.

Paul McCartney n’a pas apprécié les commentaires de John Lennon

En 1969, Lennon s’est déjà lassé de la société Apple Records, fondée par les Beatles en 1968. Il estime que la société perd rapidement de l’argent pour le groupe et qu’elle doit subir de sérieux changements. Il raconte tout cela au journaliste Ray Coleman.

“Vous ne pouvez pas offrir de facilités aux poètes, aux organisations caritatives et aux cinéastes si vous n’avez pas de rentrées d’argent”, a-t-il déclaré, selon le livre de Coleman intitulé Lennon : The Definitive Biography (Lennon : la biographie définitive). “Nous avons tout fait de travers – vous savez, Paul et moi courant à New York pour dire que nous ferons ceci et encouragerons ceci et cela. Il faut d’abord que ce soit une entreprise, nous en sommes conscients aujourd’hui. Elle a besoin d’un nouveau balai et beaucoup de gens devront partir… Elle n’a pas besoin de faire d’énormes bénéfices, mais si elle continue comme ça, nous serons tous fauchés dans les six prochains mois”.

Cette histoire a fait les choux gras des médias, qui avaient du mal à croire que Lennon avait admis que les Beatles risquaient de faire faillite. Elle exaspère également McCartney.

“Une semaine après mon entretien avec John, je me suis rendu chez Apple pour le revoir. En sortant du bureau de John, j’ai rencontré un McCartney très barbu”, écrit Coleman. “Il était furieux de ma décision de publier les commentaires de John.

McCartney estimait que les commentaires de Lennon auraient dû rester confidentiels. Il pensait que la décision de Coleman de les publier pourrait nuire à Apple Records.

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“Vous savez, il s’agit d’une petite et jeune entreprise qui essaie juste de s’en sortir”, a déclaré McCartney. “Et vous savez que John a toujours la langue bien pendue. Ce n’est pas si grave. Nous avons quelques problèmes, mais ils seront résolus. Je suis surpris que ce soit vous – nous pensions avoir quelques amis dans la presse en qui nous pouvions avoir confiance”.

Paul McCartney a répondu aux commentaires beaucoup plus négatifs de John Lennon.

Si ces commentaires ont frustré Paul McCartney, ils ne sont rien en comparaison de ce que Lennon dira de lui dans les médias par la suite. Dans une interview accordée à Rolling Stone en 1970, il qualifie l’album solo de McCartney de “poubelle” et expose ses problèmes avec la personnalité de McCartney.

À l’époque, McCartney a publiquement balayé ces commentaires, affirmant qu’ils étaient typiques de la nature abrasive de Lennon. En privé, cependant, les mots de son ancien coéquipier l’ont piqué au vif.

Je me suis assis et j’ai étudié chaque petit paragraphe, chaque petite phrase”, a-t-il déclaré dans le livre Paul McCartney : A Life de Peter Ames Carlin, ajoutant : “Je me suis dit : “C’est moi. C’est moi. C’est exactement comme ça que je suis. Il m’a si bien saisi. Je suis une merde, vous savez”.

Le bassiste des Beatles s’est emporté à plusieurs reprises contre les journalistes

McCartney s’est emporté contre Coleman pour avoir publié les commentaires de Lennon. À d’autres occasions, il se montre plus agressif avec les journalistes et les photographes qui envahissent son espace.

En 1982, il a frappé un photographe devant les studios de la BBC. McCartney s’est rapidement excusé, expliquant qu’il pensait que c’était le seul moyen de l’amener à cesser de prendre des photos.

Au milieu des rumeurs selon lesquelles il était mort et que les Beatles l’avaient remplacé par une doublure, McCartney a jeté un seau sur un photographe et un journaliste qui avaient frappé à sa porte d’entrée. Le journaliste a pu constater que McCartney était furieux. Il les a tout de même suivis et s’est excusé pour son comportement.