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Il est né, le divin Ulysse. Il débarque sur les tables des libraires.

Par Georgesf

Il est né, le divin Ulysse. Il débarque sur les tables des libraires. 

Dans trente minutes, ce sera demain. Pour vous, ce sera un jour comme un autre. Pour moi, c’est celui que j’attend depuis six mois : c’est celui où sort mon quatrième livre, « Qui comme Ulysse ». Un recueil de nouvelles, publié chez Anne Carrière, comme le premier « La Diablada ».

Thème directeur : des histoires de voyages, et plus précisément de voyageurs. Ceux qui me connaissent n’en seront pas surpris. Et ceux qui ne me connaissent pas feront connaissance en le lisant.

Comment présenter un recueil de nouvelles quand on en l’auteur ? On ne peut quand même pas si vite en dire du bien, on ne peut pas non plus le résumer en quelques lignes. C’est bien plus difficile que dans le cas d’un roman, elles sont toutes différentes. J’ai donc fait comme pour les salons du livre : j’ai préparé une petite fiche qui présente, sans les raconter, les quatorze nouvelles du recueil.


 
Quoi d’autre ? Le reste ne dépend plus de moi. L’accueil des médias semble prometteur, je vous en parlerai bientôt. Celui des blogs dépendra un peu de vous. Et celui des lecteurs ? Voilà, bonne question : les lecteurs, c’est l’inconnue de l’équation. Sinon, ce serait trop facile.

Voici les quatorze nouvelles que vous lirez dans Qui comme Ulysse
 

Nocturne C’est une loi statistique : quand un groupe de plus de quinze touristes voyage en Inde, le seizième est toujours un butor. Et le dix-septième ? Et la dix-huitième ?

Les sources froides. Elle est peintre, vivant à Paris, elle a passé son enfance dans le Nord de l’Argentine. On lui parle de ce voyage comme d’un retour aux sources. Mais les sources sont froides.

L’île Sainte-Absence C’est mon île. C’est pour moi qu’elle se lève chaque matin dans la brume normande. Et j’irai y fêter mes seize ans : pourquoi pleurer quand j’en parle ?

Qui comme Ulysse Quand il prépare ses empanadas, Ulises imagine des histoires de Sud-Américains exilés, de nostalgie, de bruits oubliés, d’odeurs absentes, des vagues à l’âme de voyageur avec billet aller simple, toutes ces bêtises que seul un immigré peut comprendre.

Un éléphant de Pattaya « Ils arrivent par charters, ils aiment bien notre accueil, la gentillesse des jeunes Thaïlandaises, ils apprécient les massages amicaux » L’expression ravissait Lucky, le guide. Il la ponctuait chaque fois d’un petit rire.

Confiteria Ideal Ce soir Yvon va danser au premier étage de la Confiteria Ideal, le temple du tango à Buenos Aires. On y rencontre beaucoup plus de femmes que d’hommes.

La marche dans le désert. Le président a convié son comité de direction à un séminaire dans le grand sud tunisien. Le temps fort sera une marche de nuit dans le désert. Qui l’aime le suive !

La partie des petits saints Dans un village d’Équateur, un Bosniaque, champion d’échecs rencontre un illuminé qui prétend jouer avec l’aide des petits saints du paradis. La partie est inégale, mais si amusante…

Le voyage vers le frère Il part enterrer dans les Alpes son frère qu’il n’a jamais connu. Son frère avec qui il a beaucoup de souvenirs non partagés à échanger. Son frère, presque son jumeau, presque lui.

Une incartade. Elles sont de la bonne société de Meudon, et partent ensemble une fois par an, aux sports d’hiver. Elles ont tant en commun, notamment leur réputation vertueuse.

Et à l’heure de notre mort. Guillermo était natif de Séville, vicaire à Séville, aficionado à Séville. Il avait reçu du Seigneur ces trois grâces et les vivait en une confusion fervente, même quand il partait en mission au fond du Pérou.

La route de la soie Aujourd’hui, c’est le jour du blog de voyage. Bien installé dans son bureau, Joseph va raconter son voyage. Lequel ? La Route de la soie, ce serait bien.

L’Indifférent Que m’importe Venise ? Ce qui compte, c’est ce costume, celui de L’Indifférent, peint par Watteau. Je suis l’Indifférent, et c’est au Carnaval de Venise que je vais le montrer

Rapace Elena, que je viens retrouver à la frontière bolivienne, ne le sait pas : elle est une proie. Et je suis un rapace. Un nouvelliste qui vient fouailler dans ses malheurs pour y trouver l’inspiration.

 C'est tout pour aujourd'hui. Quelle journée !


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