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Copa Mundial Yucatan : une édition qui s'annonce relevée

Publié le 15 novembre 2023 par Francky
Copa Mundial Yucatan : une édition qui s'annonce relevéeOrganisée du 20 au 26 novembre à Mérida, la trente-sixième édition de la Copa Yucatan, avant-dernier des sept tournois de catégorie J500 sur le circuit Juniors, promet d'être palpitante avec la présence de plusieurs prétendantes pouvant succéder à Clervie Ngounoue, lauréate en 2022. Voyons qui pourrait briller cette année.Le constat est simple. Depuis le début de la saison, les cinq premiers tournois J500 disputés ont à chaque fois couronné une joueuse différente. Un cas qui pourrait bien se répéter à Mérida, sur le site du Club Campestre de Yucatan où va se dérouler une édition pleine d'incertitudes. L'année dernière, l'américaine Clervie Ngounoue avait su trouver la clef au prix d'un bel effort qui l'avait amenée jusqu'à la récompense suprême. Un an plus tard, elle n'est pas là pour défendre son bien, tandis que d'autres reviennent. C'est le cas notamment d'une des joueuses les plus en vue cette saison, Kaitlin Quevedo. Cette dernière ne garde pas forcément un bon souvenir de Mérida. Elle y avait été contrainte à l'abandon dès le premier tour l'an passé alors qu'elle avait empoché le premier set 6-3 contre la coréenne Yujin Kim. Depuis, les choses ont changé. Quevedo est top 10 et a gagné au printemps l'un des plus gros tournois Juniors du monde, le Trofeo Bonfiglio à Milan. Cela veut dire que si jamais la terre battue du Yucatan lui portait bonheur dans quelques jours, elle serait la première cette année à remporter deux tournois J500. Autre joueuse qui fait son retour et qui, contrairement à Kaitlin Quevedo, garde un très bon souvenir de la précédente édition, Gloriana Nahum rêve d'aller aussi loin qu'en 2022 lorsqu'elle s'était hissée en quarts de finales de l'épreuve. La béninoise revient sur la terre de ses exploits avec des ambitions malgré une très forte concurrence. Enfin, il y a celle qui avait surpris tout le monde l'an dernier, Ariana Anazagasty-Pursoo. Contre toute attente, l'américaine avait accompli un quasi sans faute avant que sa compatriote Clervie Ngounoue ne l'éteigne totalement en finale. Difficile de dire si la jeune femme de dix-sept ans revient ici avec de réelles intentions. Discrète depuis sa dernière apparition aux championnats régionaux Pan-américains en septembre où elle s'était faite sortir dès le premier tour, elle s'est depuis engagée dans un cursus universitaire qui l'accapare beaucoup. La tâche d'Ariana Anazagasty-Pursoo s'annonce difficile, de même que celle de Kaitlin Quevedo et Gloriana Nahum car, le danger cette année, même si le contingent américain est important (Mia Slama, Olivia Center, Taylor Goetz, Capucine Jauffret, entre autres), pourrait venir de l'Europe. Les tchèques Laura Samsonova et Alena Kovackova voudront oublier les déboires qu'elles ont connu à Cordoue où elles se sont lourdement inclinées contre les américaines en finale de la Billie Jean King Cup Juniors. Mais, elles auront elles aussi du pain sur la planche si jamais elles devaient croiser la route de la pépite britannique Hannah Klugman, dans la forme de sa vie, même si Kovackova l'a récemment battue à Cordoue, ou celle de la russe Alisa Oktiabreva qui, du haut de ses quinze ans, connait déjà le milieu professionnel pour y avoir inquiété notamment Brenda Fruhvirtova en lui prenant un set. De plus, Oktiabreva adore la terre battue. Elle y a obtenu ses meilleurs résultats cette année en gagnant à Pilsen (J200) et en atteignant les demi-finales de Roland-Garros Juniors après être passée par la case qualifications (Teodora Kostovic et Clervie Ngounoue ayant figuré parmi ses victimes dans le tableau principal). Toujours chez les européennes, la Bulgarie va, comme souvent, constituer une menace sérieuse avec ses deux figures de proue, Iva Ivanova et Rositsa Dencheva. Le mois dernier, Dencheva se faisait les dents sur le circuit professionnel en arrivant en demi-finales à Héraklion et Monastir. Nul doute qu'elle arrivera avec beaucoup de confiance au Mexique. Enfin, il y a le cas Jeline Vandromme. La belge de quinze ans évolue dans une autre dimension cette année depuis qu'elle est allée chercher le titre de championne d'Europe Juniors des seize ans et moins puis, le Masters Européen Juniors dans la même catégorie d'âge. Elle est peut-être, avec Oktiabreva, celle qui fait le plus peur.Hors des frontières de notre bonne vieille Europe, d'autres noms résonnent dans notre esprit, comme celui de la japonaise Wakana Sonobe, la joueuse asiatique qui nous a le plus impressionné cette année. Elle s'est véritablement affirmée depuis qu'elle a gagné l'Astrid Bowl à Charleroi en juin, et même avant cela quand elle atteignait en 2022, à seulement quatorze ans, sa première finale professionnelle à Cancun (W15). Les progrès de la nippone sur terre battue sont incontestables mais, cela va-t-il suffire face à de vraies puristes de la surface comme Luna Maria Cinalli ou Sol Ailin Larraya Guidi ? Certes, les deux joueuses argentines vont devoir considérablement élever leur niveau de jeu si elle veulent avoir une chance d'aller loin. La seconde s'est un peu perdue dans les méandres de son propre esprit depuis qu'elle est retombée au-delà de la 150e place. Quant à la première, elle a su se faire une place au soleil en gagnant deux beaux titres sur ocre au début de l'automne à Punta del Este et Santiago. Il faudra néanmoins qu'elle soit au top niveau pour rivaliser. On l'aura compris, c'est une grande édition 2023 de la Copa Mundial Yucatan qui nous attend à Mérida, avec beaucoup d'adversité, de l'indécision et de l'intensité, alors que la conclusion de la saison en Floride approche à grands pas. Des soixante-quatre joueuses qui seront sur la ligne de départ le 20 novembre, il n'en restera qu'une pour inscrire son nom au palmarès de ce prestigieux tournoi. 

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