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NE LÈVE PAS L’ANCRE TROP VITE – Daniel Guimond

Par Guimond

Ce tsunami de trois années

Ne s’est pas fait que des amis

Ou quand on nous impose un réel

Sans aucun rapport avec la réalité

La plupart s’entredéchirent et on applaudit

NE LÈVE PAS L’ANCRE TROP VITE – Daniel Guimond

Aujourd’hui que l’eau se retire

Nous contemplons pour les uns

Son innomable pouvoir destructeur

Pour les autres les pépites

Toutes ces choses qui brillent

Dans le sable encore mouvant

Nous sommes ces chevaux fous

Prêts à ruer quand notre enclos

Va se décapsuler un bonne bière

Dans l’après-midi bronzage parfait

Avec une belle femme à mon cöté

Les masques tomberont

Et nos coeurs se delesteront

Des bombes subatomiques

Que la mystère de la Lumière

Va faire éclater dans nos gosiers

Souris chérie yé bon mon texte

Et puisque nul ne m’oblige

À me taire, je vais vous chanter

Que c’est chiant mais le pire

Est encore à tarder, ça vient, ça va?

Il y a un ressac inévitable en coulisse

Les vagues vont puis elles reviennent

Et que nous sommes au bord

Du final supplice, les mains menottés

Dans le dos, au fond d’une voiture

De police. Bref! …

C’est ça ma chute et dans ce poème

Il va y avoir quelques culbutes

Des villes vont toujours brûler

Les chiens à jamais aboyer

Le troubadour longtemps hurler que:

Seule la connaissance protège

Car l’ignorance nous mets tous

En grand danger. Dernier rappel

Merci!

Daniel Guimond/ DanleMiel/ 16nov23

Pucallpa, Pérou


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