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The Buccaneers (Saison 1, 8 épisodes) : les Chroniques des Buccaneers

Publié le 13 décembre 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
The Buccaneers (Saison 1, 8 épisodes) : les Chroniques des Buccaneers

Avec The Buccaneers, Apple TV+ veut clairement son Chronique de Bridgerton. Il y a une ambiance assez similaire de série d'époque avec des musiques pop modernes. Inspiré du roman inachevé d'Edith Wharton, The Buccaneers nous étale les clichés d'une jeune américaine aisée qui part à Londres à la recherche de maris potentiels. Avec sa musique pop moderne, des femmes fortes et incarnées, des galas dans tous les sens, la comparaison avec la production Shonda Rhimes sur Netflix est inévitable. Mais cela n'est pas forcément une qualité non plus. Ne vous méprenez pas, il y a de quoi passer un bon moment malgré tout. Avec huit épisodes, The Buccaneers n'a pas le temps de nous ennuyer. Disons que malgré les éléments les moins inspirés de la série, on a tout de même de quoi passer un bon moment. The Buccaneers est une sorte de mélange entre Jane Austen qui aurait rencontrée Gossip Girl mais des siècles auparavant. Il y a un côté The Royals mais pas aussi bon non plus.

La force de The Buccaneers vient de l'amitié entre les femmes de la série. Car la série sait montrer à quel point l'amitié entre les femmes est importante. Cela reste l'attache de la série et ce qui m'intéresse le plus là dedans, permet de nous attacher aux personnages et à l'univers. Katherine Jakeways, la créatrice de The Buccaneers, dresse alors le portrait des différences culturelles entre l'Amérique et les britanniques même si ce n'est pas forcément ce que The Buccaneers fait le mieux non plus. Les britanniques sont clairement ceux qui s'en sortent le moins bien par cette froideur incarnée par la mère de Richard qui se plaint des douleurs de l'accouchement de sa belle-fille et affirme que les " anglaises font ce travail depuis des générations sans avoir besoin de faire d'histoires ". La mère de Richard est un personnage détestable mais The Buccaneers parvient à faire quelque chose de complètement différent avec Nan, sa soeur Jinny et leurs amies Lizzy et Mabel.

On rigole avec elles, on passe de bons moments et à ce moment là The Buccaneers fonctionne. Ce mélange de féminisme féminin et de romances historiques peut être un peu étrange au départ mais l'énergie que dégage le personnage principal permet finalement de passer de bons moments et de se laisser imprégner par l'univers en lui-même. C'est d'ailleurs elle qui créé l'élément le plus fonctionnel de la série et permet de la tenir de bout en bout. Mais c'est aussi bourratif et au fond nous avons pléthore de personnages tristes qui errent dans des dédales de haies remplies d'impasses (littéralement). Il y a plein d'idées dans The Buccaneers mais la série n'est jamais suffisamment mémorable ou forte pour incarner parfaitement ce que l'on attend d'elle aussi. Je n'ai pas été totalement séduit par les Chroniques de Bridgerton mais The Buccaneers reste un peu dans le même acabit. C'est sympa, joyeux mais mal fagoté malgré tout.

Note : 5/10. En bref, les fans de Bridgerton seront probablement ravis. J'ai été à moitié emballé par The Buccaneers qui ne sait pas toujours quoi faire en dehors de l'amitié passionnante de ses personnages féminins.

Disponible sur Apple TV+


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