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John Lennon disait qu’il avait du mal à parler aux musiciens parce qu’il était “très timide”.

Publié le 17 décembre 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

Au cours de sa carrière, John Lennon a travaillé avec de nombreux musiciens. Les Beatles ont fait appel à d’autres musiciens pour jouer sur leurs chansons, et il a collaboré avec de nombreux artistes dans sa carrière solo. Malgré cela, Lennon a déclaré qu’il avait du mal à parler de musique avec d’autres artistes. Il a expliqué qu’il comptait sur le producteur George Martin pour le faire à sa place parce qu’il était trop timide.

John Lennon a déclaré qu’il avait du mal à parler aux musiciens

Au début des années 1960, les Beatles ont commencé à travailler avec Martin. Il les a aidés à transformer leur musique et à donner vie à leurs idées.

“George Martin avait de très bonnes connaissances musicales et une grande expérience, et il pouvait traduire pour nous et suggérer beaucoup de choses”, a déclaré Lennon dans The Beatles Anthology. “Il nous proposait des choses techniques étonnantes, comme ralentir le piano ou d’autres choses du même genre. Nous disions : ‘Nous voulons que ça aille un, un et ee, ee’, et il disait : ‘Eh bien, écoutez, les gars, j’ai pensé à ça cet après-midi, et hier soir j’ai parlé à… qui que ce soit, et j’ai trouvé ça.’ Et nous disions : ‘Génial ! Et nous lui disions : ‘Super, super, allez, mettez-le ici'”.

Selon Lennon, les connaissances musicales de Martin ont également amélioré leur musique. Il a pu introduire dans leur musique des instruments dont ils ignoraient l’existence.

Dans “In My Life”, il y a un solo de piano élisabéthain – nous faisions des choses comme ça”, dit Lennon, “Nous disions : “Joue-le comme Bach” ou “Pourrais-tu mettre douze mesures là-dedans ?”.

Martin aidait également à parler aux autres musiciens sur leurs disques. Lennon admet que c’est quelque chose qu’il avait du mal à faire lui-même.

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“Il nous a aidés à développer un langage, à parler aux musiciens. “Parce que je suis très timide et que, pour de très nombreuses raisons, je n’aimais pas beaucoup les musiciens, je n’aimais pas avoir à aller voir vingt gars et à essayer de leur dire quoi faire. De toute façon, ils sont tous tellement nuls”.

John Lennon aimait ce que les autres musiciens apportaient à “In My Life

Même si Lennon ne savait pas comment parler à ces autres musiciens, il reconnaissait qu’ils rendaient la chanson “In My Life” plus forte. Cette chanson avait beaucoup d’importance pour lui, car c’était l’un de ses premiers morceaux introspectifs.

In My Life” a été, je crois, ma première véritable œuvre majeure”, a-t-il déclaré. “Jusque-là, tout avait été désinvolte et jeté à la poubelle. J’avais un esprit qui écrivait des livres et un autre qui produisait des choses sur ‘je t’aime’ et ‘tu m’aimes’, parce que c’est comme ça que Paul et moi faisions les choses. J’ai toujours essayé de donner un sens aux mots, mais ça ne m’a jamais vraiment intéressé”.

Martin a également joué sur la chanson, ajoutant un solo de piano que Lennon a apprécié.

“Il y a un passage où John n’arrivait pas à décider quoi faire au milieu et, pendant qu’ils prenaient leur pause thé, j’ai posé un solo de piano baroque que John n’a entendu qu’à son retour”, a déclaré Martin. “Ce que je voulais était trop complexe pour que je puisse le faire en direct, alors je l’ai fait avec un piano à demi-vitesse, puis je l’ai accéléré, et il l’a aimé.

Ringo Starr a déclaré que le fait de travailler avec de nouveaux instruments était la preuve qu’ils avaient grandi en tant qu’artistes
Au milieu des années 1960, le son des Beatles s’est développé et ils ont commencé à travailler avec de nouveaux sons et instruments. Ringo Starr pense que c’est un signe de leur maturité en tant qu’artistes.

“Le fait d’avoir cet instrument étrange sur un disque était tellement surprenant”, a-t-il déclaré à propos du sitar utilisé sur la chanson “Norwegian Wood”. “Nous étions tous ouverts à tout lorsque George a introduit le sitar : vous pouviez arriver avec un éléphant, du moment qu’il produisait une note de musique. Tout était envisageable. Notre attitude était en train de changer. Nous avions un peu grandi, je pense”.


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