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Neuf des dix athlètes féminines les mieux payées au monde en 2023 sont des joueuses de tennis

Publié le 22 décembre 2023 par Francky
Neuf athlètes féminines mieux payées monde 2023 sont joueuses tennisComme chaque année à la même période, le magazine Forbes a sorti sa calculette pour évaluer la fortune des sportives professionnelles sur l'exercice 2023. Les résultats obtenus sont édifiants bien que peu surprenants : ce sont les joueuses de la WTA qui dominent largement ce classement au sommet duquel trône la numéro une mondiale, Iga Swiatek.On savait que la pratique du tennis au niveau professionnel pouvait rapporter gros, surtout si l'on évolue sur le plus grand circuit féminin du monde, la WTA. Cette affirmation prend tout son sens quand on découvre le classement des plus grosses fortunes du sport chez les femmes établi par le magazine Forbes pour l'année 2023. Nul doute que l'augmentation considérable des prize money, notamment dans les tournois du Grand Chelem, l'égalité salariale et les contrats de plus en plus juteux des sponsors ont grandement influé les résultats. Quoi qu'il en soit, la championne de ski freestyle Eileen Gu est la seule femme non joueuse de tennis à figurer dans les dix premières.Avec près de 24 millions de dollars de gains à son actif sur l'exercice 2023, Iga Swiatek est donc l'athlète féminine la mieux payée au monde. Mérité, me direz-vous, la polonaise ayant obtenu d'excellents résultats sur le plan sportif avec six titres remportés dont Roland-Garros et les finales WTA. Néanmoins, les chiffres révélés par Forbes interpellent sur un point : Swiatek a empoché près de 10 millions de dollars sur la base de ses performances sportives, sur les 23,9 millions qu'elle a touché en tout. Mais alors, que représentent les près de 15 millions de dollars restants qu'elle a perçu ? Il s'agit de la somme qu'elle a empoché en tant que revenus extra-sportifs, autrement dit les revenus émanant des contrats de sponsoring et autres chartes publicitaires que la polonaise a signé. Elle n'est d'ailleurs pas la seule dans cette situation plus qu'avantageuse et parfaitement légale selon les lois en vigueur. Ainsi, sur les neuf joueuses de tennis présentes dans ce top 10 des plus grosses fortunes, elles sont en tout sept à avoir gagné plus d'argent cette année sur des revenus extra-sportifs que purement sportifs. Pour certaines d'ailleurs, les disparités peuvent paraître étonnantes bien que facilement compréhensibles. Prenez Emma Raducanu, par exemple. La jeune britannique de vingt-et-un ans, souvent blessée cette année, a pu se reposer sur 15 millions de dollars de revenus extra-sportifs pour un bénéfice total de 15,2 millions grâce aux nombreux contrats qu'elle a signé en 2021, après sa victoire à l'US Open, avec des géants de la high-tech et de l'automobile. Totalement absente des courts cette année en raison de sa maternité, la japonaise Naomi Osaka, vingt-six ans et cinquième du classement juste derrière Raducanu, n'a touché aucune somme émanant du sport mais, ce sont 15 millions de dollars qui sont arrivés dans ses poches grâce à ses sponsors. Quant à Coco Gauff, devenue à dix-neuf ans une véritable business woman et qui apparaît en troisième position du classement, elle aussi a touché 15 millions de dollars de revenus extra-sportifs pour un total combiné avoisinant les 22 millions ! Enfin, la canadienne Leylah Fernandez, qui pointe à la dixième place, a perçu 7 millions de dollars de sponsoring sur 8,8 millions en tout. En comparaison, elles sont peu à avoir équilibré la balance. Celle qui y est sans doute parvenue le mieux est l'américaine Jessica Pegula, septième du classement, avec 6 millions de dollars de revenus sportifs pour 6,5 millions en revenus extra-sportifs. Il n'y a pas de mystère. Celles qui ont le plus joué ont logiquement perçu plus de revenus sportifs que d'argent venant de la publicité. Neuvième, Elena Rybakina plafonne à 5,5 millions (revenus sport) pour 4 millions (revenus non sport). Aryna Sabalenka, qui est sixième, a touché la coquette somme de 14,7 millions, dont 8,2 millions en pratiquant son sport, bien loin de Swiatek alors qu'elle a pourtant beaucoup joué cette année. Ces chiffres ne sont bien entendu qu'un timide aperçu de l'avenir. Dans un cercle économique toujours plus concurrentiel et face aux exigences des grandes entreprises qui occupent une place prédominante dans la discipline, il y a fort à parier que les résultats de l'exercice 2024 qui arriveront dans un an nous fassent bondir. Que voulez-vous, c'est l'époque qui veut ça. L'argent n'a peut-être pas d'odeur mais, du pouvoir, elle n'en manque pas. 

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