Les imprimantes 3D basées sur SLA peuvent produire des modèles d’une qualité impressionnante, mais le nettoyage et le durcissement entraînent toujours un travail supplémentaire. Les fabricants correspondants proposent donc des dispositifs supplémentaires pour le post-traitement. Chez Anycubic, il s’agit de la série « Wash & Cure », qui comprenait auparavant le Wash & Cure 2.0 et le Wash & Cure Plus. Mais avec le Wash & Cure Max, un autre modèle a été introduit. Ce n’est pas seulement plus vaste, mais cela renverse également le concept précédent.
Avec le Wash & Cure Max, Anycubic combine pour la première fois les processus de lavage et de séchage. Semblable à un lave-vaisselle, on place simplement les objets à traiter dans un panier. On dit alors que la machine fait le reste en appuyant simplement sur un bouton. Par rapport aux modèles précédents, la consommation d’isopropanol serait également considérablement réduite : Anycubic parle de moins de 50 ml par cycle de lavage. Au lieu de cela, de l’eau moins coûteuse est utilisée comme deuxième liquide de lavage.
Anycubic facture un prix de départ de 300 euros pour les fonctions susmentionnées (Actuel : 299,00 $ *. Comment fonctionne le Wash & Cure Max à ce prix dans la pratique, si et pour qui nous le recommandons, nous le clarifierons dans le test suivant.
Caractéristiques
Dimensions (LxHxP) : 434x556x434mm
Taille maximale du modèle (LxHxP) : 300x300x165mm
Poids: 13,5kg
Consommation d’énergie: 144 W
Programmes: Lavage et durcissement UV, durcissement UV
Capacité:
Éthanol : 5 l
Eau : 5 litres
Longueur d’onde : 405 nm
Prix: 299,00 $ * (Durée du test : 300 euros)
Contenu de la livraison du Wash & Cure Max
- Tout le nécessaire est inclus
- L’appareil est déjà construit en usine
Anycubic livre le Wash & Cure Max dans une boîte en carton vierge. À l’intérieur, protégé par d’épais coussinets en mousse, se trouve l’appareil entièrement assemblé. Les accessoires sont à nouveau rangés à l’intérieur : un insert en mousse contient la notice, une spatule en plastique, un filtre de rechange, deux clés Allen et l’alimentation externe 24V. En dessous, dans le compartiment principal de la station de lavage, se trouvent également le panier à composants, deux réservoirs de liquide, un seau en plastique pliable et quatre tuyaux d’une longueur d’environ 1,5 m. Celui-ci fournit tous les accessoires nécessaires à la mise en service.
La livraison comprend diverses petites pièces.
L’intérieur contient deux conteneurs et la cage pour les modèles 3D.
Le réservoir d’eau a un raccord de tuyau, le réservoir d’alcool en a deux.
Un seau pliable et des tuyaux sont également inclus.
Conception et fabrication
- Conception simple
- Qualité de fabrication irréprochable
- Beaucoup de plastique
En termes de design, Anycubic est résolument simple : le Wash & Cure Max est enveloppé dans du plastique blanc brillant sur les quatre côtés. Sur la face avant, celui-ci n’est interrompu que par le logo du fabricant et le panneau de commande. Des réglages peuvent être effectués et l’appareil peut être démarré ou mis en pause via les six touches tactiles du panneau.
Alors que seules les vis de fixation du boîtier sont visibles à gauche et à droite, les choses deviennent encore plus intéressantes à l’arrière : il y a quatre raccords de tuyaux à travers lesquels l’appareil peut pomper des produits de nettoyage et de l’eau ainsi que le liquide résiduel.
Le panneau de commande est situé à l’avant.
L’arrière abrite les raccords de tuyaux, la prise d’alimentation et l’interrupteur à bascule.
Les quatre pieds sont en plastique.
Le couvercle est semi-transparent.
Un capteur détecte si le couvercle est ouvert. Il peut également être maintenu enfoncé par l’appareil.
L’intérieur contient un rotor, un filtre, des buses de nettoyage et des LED UV.
Il n’y a pas non plus grand chose à voir sous le Wash & Cure Max. Le boîtier est en plastique gris, qui forme également les quatre pieds. Le même matériau est également utilisé sur le bord du plateau, où il recouvre le couvercle semi-transparent de la station de lavage. Celui-ci peut être légèrement soulevé pour révéler l’intérieur.
Vous y trouverez la véritable chambre de lavage, qui est en plastique translucide. Les liquides sont injectés latéralement via des buses qui peuvent s’écouler par le bas à travers des filtres remplaçables. Le processus de durcissement, quant à lui, est effectué par une bande de LED UV. Pour garantir que les modèles soient lavés ou irradiés de tous les côtés, il y a également un disque rotatif sur la base, comme c’est déjà le cas sur les autres machines Wash & Cure. Il fait tourner la cage de lavage pendant le fonctionnement et donc aussi les modèles 3D.
Il n’y a rien à critiquer sur la qualité de fabrication du Wash & Cure Max : les surfaces en plastique sont soignées, elles ne cèdent pas et les dimensions des espaces se situent également dans la zone verte. De plus, des arêtes vives ne se trouvent ni sur l’appareil ni sur les accessoires.
Construction et mise en service
- Assemblage simple
- Les accessoires se tiennent librement
- Beaucoup d’espace au sol requis
Le montage de l’Anycubic Wash & Cure Max se fait rapidement de la main. Tout d’abord, vous placez l’appareil dans la position souhaitée. Ensuite, vous montez l’arrière des quatre tuyaux numérotés en usine en les poussant simplement dans les ouvertures correspondantes. Ils s’enclenchent ensuite automatiquement.
Ensuite, les deux réservoirs peuvent être connectés. Pour ce faire, vous remplissez d’abord le réservoir d’alcool, puis vous le raccordez à deux tuyaux afin qu’une partie du produit de nettoyage puisse être pompée dans le réservoir. Le réservoir d’eau, en revanche, ne dispose que d’un raccord pour l’aspiration. Enfin, le tuyau restant est placé dans le seau pliable fourni. C’est là que le liquide usagé sera déposé plus tard.
Les tuyaux sont fixés avec des connecteurs rapides.
L’alimentation est connectée en haut du dos. Une fuite potentielle de liquide ne devrait pas poser de problème.
Les deux réservoirs et le seau sont simplement placés à côté du Wash & Cure Max – il n’y a pas de position désignée ni d’option de montage. En fonction de l’environnement, cela donne malheureusement un aspect un peu désordonné à la configuration. Néanmoins : Les tuyaux peuvent être raccourcis à tout moment et ainsi adaptés à vos propres besoins.
Une fois les tuyaux raccordés et tous les conteneurs positionnés à côté de l’appareil, il ne vous reste plus qu’à placer la cage sur le rotor dans la salle de nettoyage. L’assemblage est terminé – après quelques minutes – et l’appareil peut être utilisé.
Pratique.
- Faible consommation d’alcool, mais consommation d’eau très élevée
- Nécessaire pour remplir le réservoir d’eau et vider le seau résiduel à chaque lavage
- Des résultats impeccables
Non seulement l’installation, mais aussi le fonctionnement du Wash & Cure Max sont aussi simples que possible. Pour nettoyer et durcir, il vous suffit de placer l’impression 3D dans le panier et de lancer le programme souhaité. Vous pouvez simplement durcir le modèle et sélectionner la durée de fonctionnement par incréments de 60 secondes. En revanche, se laver seul n’est pas possible, mais les deux ensemble le sont.
Pour cela, le mode automatique 15h30 minutes est utilisé. Il s’agit d’un pré-rinçage de trois minutes avec une petite quantité d’isopropanol, suivi d’un cycle de rinçage principal de 7 minutes. L’appareil aspire ensuite environ trois litres d’eau et les utilise pour nettoyer à nouveau le modèle 3D. Enfin, il y a un temps de séchage de trois minutes et un autre cycle de rinçage avec l’eau restante avant que le Wash & Cure Max ne pompe le liquide dans le seau d’eaux usées.
Le fonctionnement de l’appareil est simple et fonctionne bien. Nous avons par exemple apprécié le verrou d’ouverture qui ferme l’appareil pendant le fonctionnement. De plus, les résultats obtenus sont convaincants. Les modèles nettoyés et durcis lors du test ne contenaient plus aucun résidu de résine et présentaient une surface ferme et propre. Cependant, nous aurions aimé voir une option pour le mode Auto permettant d’ajuster davantage les temps – au cas où une certaine résine aurait besoin de durcir un peu plus longtemps, par exemple.
La qualité du nettoyage et du durcissement est impeccable.
Le panier de lavage peut également accueillir plusieurs petits modèles.
Un certain problème est également la consommation de liquide. En fait, seuls quelques dizaines de millilitres d’isopropanol sont utilisés par cycle de lavage, mais la totalité du réservoir d’eau est utilisée et, après le nettoyage, est pompée dans le seau d’eaux usées. Celui-ci le remplit ensuite directement, de sorte que vous devez remplir l’eau à chaque cycle de lavage et éliminer le contenu du seau comme déchet toxique. Certes, l’eau (distillée) est très bon marché par rapport à l’alcool. Cependant, l’exploitation du Wash & Cure Max devient assez coûteuse en raison de la grande quantité d’eaux usées – si vous n’habitez pas directement à côté d’une station d’élimination correspondante.
Nous voyons également un petit potentiel d’amélioration dans le panier de lavage. Anycubic présente le Wash & Cure Max particulièrement utilisé avec de grands modèles et, grâce à son grand intérieur, il est également bien adapté à cela. De plus, plusieurs petits modèles peuvent être nettoyés en même temps – ce qui est tout aussi bien. Cependant, nous aurions aimé voir une deuxième grille d’insertion avec des mailles plus fines afin de pouvoir toujours nettoyer des modèles particulièrement petits sans qu’ils ne tombent à travers la grille. Cela aurait rendu la station de lavage beaucoup plus flexible.
Résumé du Wash & Cure Max
Avec le Wash & Cure Max, Anycubic a introduit une nouvelle station de lavage et a ainsi établi un nouveau concept de nettoyage. Le nouveau venu possède de nombreux atouts : le fonctionnement est simple, la qualité de fabrication est bonne et la mise en service est rapide. De plus, l’approche consistant à nettoyer les modèles avec des buses au lieu d’un réservoir rempli a également parfaitement fonctionné.
Nous pouvons également confirmer la promesse d’Anycubic selon laquelle le Wash & Cure Max n’a besoin que d’un peu d’isopropanol. Cependant, cet avantage se traduit par une consommation d’eau relativement élevée, qui doit être prise en compte notamment en ce qui concerne l’élimination. De plus, l’appareil ne peut malheureusement être utilisé qu’avec des modèles pas trop petits. Car sans autres accessoires, ceux-ci tomberaient dans le panier de lavage.
Au final, la nouvelle station de lavage d’Anycubic reste une solution complète pour son prix de départ de 300 euros (Actuel : 299,00$ *), mais probablement moins destiné aux utilisateurs domestiques. Celui qui n’imprime qu’occasionnellement peut difficilement justifier la consommation d’espace ainsi que les coûts d’élimination. En revanche, la situation est tout autre pour les passionnés et les entreprises : ceux qui doivent nettoyer quotidiennement des modèles peuvent s’épargner beaucoup de travail avec le Wash & Cure Max. Pour une utilisation continue, il serait même envisageable d’équiper ultérieurement des conteneurs encore plus grands à la place des réservoirs fournis, de sorte que les liquides devraient être changés moins fréquemment. L’appareil serait alors en fait très proche d’une « solution en un clic ».
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