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Carnet / Stupeur

Publié le 05 janvier 2024 par Christian Cottet-Emard

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Pendant que la France craque de toute part (immigration, insécurité, ruine progressive du système de santé et de l’éducation nationale, perte de la souveraineté nationale au profit de la gouvernance européenne et convergence du bien mal nommé « progressisme » avec le fondamentalisme appuyant l’offensive de la religion étrangère), les médias font leurs choux gras de Depardieu et de Delon tandis que les politiques saisissent l’opportune diversion de ces affaires qui n’en sont pas. 

Un titre dans la presse : « L’affaire Depardieu agite le monde de la culture » . Le monde de la culture ? Non, le monde du show-business, l’industrie du spectacle, nuance. 

Depardieu et Delon sont intéressants en tant qu’acteurs. Depardieu très bon, Delon excellent. Ce qu’ils sont et font à titre privé, on s’en cogne et quant à Depardieu, s’il doit passer en justice, qu’on attende le verdict comme pour tout citoyen. Les réveillons et les procès dans la famille Delon, on s’en badigeonne le nombril avec le pinceau de l’indifférence. 

Oui, Delon souffre d’être vieux, diminué, confronté à sa fin comme nous le sommes ou le serons tous, comme le sont toutes ces personnes qui ont vécu une vie modeste, qui ont si peu vécu en fin de compte en comparaison avec les riches et les célèbres et qui affrontent leur fin dans l’anonymat et le silence. 

Dans notre entourage, nous voyons tous partir ces êtres dont nous faisons partie, qui n’ont fait que passer sur Terre sans défrayer la chronique, sans dépenser des fortunes et sans que leurs talents, aussi humbles soient-ils, bénéficient, dans le meilleur des cas, d’autre reconnaissance que celle de leurs proches (la plus précieuse). 

Ces êtres-là, qui partent discrètement comme ils ont vécu, je me demande s’ils ne sont pas mieux armés pour leur fin que ceux qui ont tout eu et qui, parce que leur vie fastueuse leur a fait oublier qu’ils n’étaient pas des dieux, ni même des demi-dieux, quittent ce monde dans la stupeur. 


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