L’exposition au Musée du Luxembourg, à Paris annonce Gertrude Stein - Pablo Picasso, et si les relations entre ces deux artistes y sont sérieusement documentées, ce que je découvre avec intérêt, c’est surtout la place de Gertrude Stein dans l’histoire de l’art de ce début du XXe siècle. Sa façon d’aborder l’écriture, les mots, la grammaire a eu une influence considérable sur d’autres artistes, écrivains, artistes de théâtre, musiciens, chorégraphes. Les noms qu’on rencontre dans cette exposition en témoignent : Robert Rauschenberg, Andy Warhol, Lucinda Childs, Bruce Nauman, Merce Cunningham, John Cage, le Living Theatre (Judith Malina, Julian Beck)… Elle collectionne des oeuvres de Cézanne, Braque, et, bien sûr, Picasso dont elle est une des premières acheteuses. La figure du cercle qu’elle initie avec « Rose is a rose is a rose » trouve des échos dans des oeuvres de Marcel Duchamp, de Joseph Kossuth et de James Lee Byars. Il y en a d’autres, par exemple Andy Warhol qui reprendra le portrait peint par Picasso quelques années auparavant, faisant d’elle définitivement une icône « pop américaine et juive », une « héroïne féministe, homosexuelle et queer ».
L’exposition se termine le 28 janvier 2024.
Jeu de briques
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Pacman
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