Open de l'Isère : Elsa Jacquemot parmi les onze françaises engagées à Grenoble

Malgré quelques retraits tardifs, la treizième édition de l'Open de l'Isère, disputée sur les courts intérieurs en dur du Grenoble Tennis, accueille une belle délégation avec des joueuses étrangères d'expérience qui vont tenter de bousculer les françaises à domicile.Onze françaises figurent dans le tableau principal de l'Open de l'Isère qui a débuté le 5 février, dont Elsa Jacquemot (photo ci-dessus), meilleure représentante nationale grâce à son rang de tête de série n°3. La lyonnaise, qui s'est distinguée la semaine dernière à Andrézieux-Bouthéon en atteignant les quarts de finales, aura l'ambition d'aller plus loin. Elle figure en milieu de tableau avec un premier tour accessible contre l'allemande Kathleen Kanev, issue des qualifications, avant de retrouver éventuellement en huitièmes de finales une de ses compatriotes, Amandine Monnot ou Astrid Lew Yan Foon. On pourrait ensuite rêver d'un quart de finales entre Jacquemot et Harmony Tan (n°5) même s'il faudra beaucoup se méfier dans cette section de la serbe Lola Radivojevic. Mais, le grand danger dans cette moitié haute du tableau émane sans aucun doute de la très expérimentée Tereza Martincova, tête de série numéro une, ex-40e mondiale et demi-finaliste à Andrézieux-Bouthéon la semaine dernière. Elsa Jacquemot pourrait peut-être l'affronter dans le dernier carré si la tchèque passait avec succès les obstacles composés de joueuses comme Julia Avdeeva (n°6), la britannique Freya Christie (issue des qualifications) ou encore les françaises Emma Lené ou Manon Leonard qui doivent se rencontrer au premier tour. D'ailleurs, les joueuses originaires de Grande-Bretagne présentent une belle délégation elles aussi puisqu'en plus de Christie, deux autres ont réussi à sortir des qualifications, Sarah Beth Grey et Emily Appleton. On peut supposer que la superbe victoire de leur compatriote Yuriko Lily Miyazaki dimanche dernier à Andrézieux-Bouthéon va leur donner des idées.Dans la moitié basse du tableau, Audrey Albié peut tenter quelque chose côté français même si elle devra être vigilante au premier tour contre la polonaise Maja Chwalinska. Un deuxième tour contre Alice Robbe (n°4) aurait alors belle allure, avant un quart de finales éventuel contre la bosniaque Nefisa Berberovic, à moins que la turque Berfu Cengiz ou la russe Aliona Falei (n°8) en décident autrement. À dix-neuf ans, cette dernière, qui avait fini 2023 en gagnant le W40 de Yokohama et qui a atteint le week-end dernier les demi-finales à Porto (W50), sera l'une des attractions du tournoi. Une autre russe du même âge, Alevtina Ibragimova, issue des qualifications, peut elle aussi porter le danger. Elle aura un premier tour intéressant contre la toute jeune junior française de quinze ans Daphnée Mpetshi Perricard qui continue son apprentissage du haut niveau. En parlant de jeunesse, il sera important de suivre dans ce tournoi l'allemande Ella Seidel, tête de série n°2. À dix-huit ans, Seidel commence à s'affirmer après être parvenue à entrer dans le tableau principal de l'Open d'Australie en passant par l'épreuve des qualifications. De plus, elle compte trois titres à son palmarès, tous acquis en 2023, sur le circuit secondaire. À surveiller donc.