Tuer le ver dans le fruit

C’est un mot que je n’ose écrire de peur de froisser certaines consciences.

C’est une couverture que je voudrais ramener sur mon corps pour combattre le froid de la nuit. 

Je grelotte et je tremble, je n’arrive pas à m’endormir. 

Les pensées mièvres m’assaillent et je n’arrive pas à m’en détacher. 

Peut-être probablement parce que je suis moi-même quelqu’un de très mièvre.

Si au moins quelqu’un pouvait m’envelopper d’un beau linceul. 

Le cauchemar alors pourrait commencer.

L’enfer c’est les autres. 

Non ce n’est pas vrai, l’enfer c’est moi.

Les autres savent ce qu’ils ont à faire.

Moi je pense à Patrick Dewaere.

Faites-les taire.

La pilule est amère. surtout quand elle est peu fière.

J’entends les chansons les unes à la suite des autres. Toutes se ressemblent comme deux gouttes de pluie.

Je ne suis pas fait pour vivre. Je est un autre. Tant pis pour cet autre. 

Il faut tuer le ver dans le fruit. Il faut arrêter de s’en prendre à la nature. Il y a un seul responsable.