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MAGRITTE DU CINEMA 2024 : Les lauréat·es sont…

Publié le 10 mars 2024 par Misteremma @misteremma

La cérémonie a démarré par la chute de Patrick Ridremont, Maître de cérémonie, depuis le toit du Théâtre National pour atterrir dans une mini piscine gonflable... une blague qu'il avait parfaitement préparée mais il n'avait peut-être pas tout à fait imaginé qu'il allait faire froid et, que mouillé, il allait se les geler... jusqu'à ce que Bouli Lanners, le Président de cette 13ème édition des Magritte du cinéma, prenne la parole pour défendre les femmes tant dans le monde du cinéma que dans la vie réelle. Un message politique, il en sera aussi question lors de l'intervention du réalisateur Lukas Dhont venu remettre le Magritte du Meilleur Film Flamand. Pas de prise de parole de sa part mais le port d'un badge du drapeau palestinien. Sandrine Blancke porte le même badge lorsqu'elle reçoit son Magritte de la Meilleure actrice dans un second rôle ( Dalva), ex-æquo avec Yves-Marina Gnahoua ( Augure) et c'est là que toute la salle s'est levée telle une seule personne pour prendre la parole - à travers les mots de Zeno Graton - afin de montrer leur solidarité avec le peuple palestinien et tous les peuples de cette planète qui sont victimes de génocide... sans oublier les congolais. Message politique aussi sur le trottoir du boulevard Emile Jacqmain où un comité d'acteur·rices sont venus manifester pour une meilleure visibilité des personnes racisées et des minorités en général dans le cinema belge.

MAGRITTE CINEMA 2024 lauréat·es sont…

Coté cérémonie et prix, Emmanuelle Nicot est la grande gagnante de cette édition 2024 avec 7 statuettes (sur 9 nominations) pour son premier film Dalva (Meilleur film, Meilleur premier film, Meilleur réalisation, Meilleur scénario original, Meilleur actrice dans un second rôle, Meilleur espoir féminin, Meilleur son) alors que le film Augure de Bajoli, qui était pourtant le grand favori (13 nominations) est reparti avec 4 prix " techniques " (Meilleure image, Meilleurs décors, Meilleure costume, Meilleure musique originale).

La soirée fut longue et elle prit pas mal de retard. Des amis m'écrivaient des messages se demandant si inside, la soirée était plus funky qu'à la télé car ils s'emmerdaient à fond... Même Patrick Ridremont s'en est rendu compte en déclarant en direct que la salle se vidait alors qu'il appelait le Président pour remettre le Magritte du Meilleur Film et il se demandait s'il restait quelqu'un·e devant La Trois ! Incroyable intervention s'il en est car après 12 éditons et beaucoup d'autres partout dans le monde, on sait que ce genre de cérémonie prend des plombes et qu'il faut hacher menu pour tenter de dynamiser alors comment compose-t-on encore tant de sketchs, de blabla, de discours ? Perso, je retiendrais quelques excellentes interventions de Patrick très drôles, un moment magique et suspendu lorsque Lucky Love est monté sur scène et le discours très émouvant de Joachim Philippe pour sa femme et son futur enfant. Que d'émotions de la part de mon ami de toujours. Je suis tellement heureux pour lui. Bravo et félicitations à toustes et à l'année prochaine.

MEILLEUR FILM
  • Dalva d'Emmanuelle Nicot, produit par Julie Esparbes (Hélicotronc)
  • Augure de Baloji, produit par Benoît Roland (Wrong Men)
  • Le paradis de Zeno Graton, produit par Valérie Bournonville et Joseph Rouschop (Tarantula)
  • Le syndrome des amours passées d'Ann Sirot et Raphaël Balboni, produit par Julie Esparbes (Hélicotronc)
  • Temps mort d'Eve Duchemin, produit par Annabella Nezri (Kwassa Films)
MEILLEUR PREMIER FILM MEILLEURE RÉALISATION
  • Emmanuelle Nicot pour Dalva
  • Baloji pour Augure
  • Zeno Graton pour Le paradis
  • Ann Sirot et Raphaël Balboni pour Le syndrome des amours passées
MEILLEUR DOCUMENTAIRE
  • Adieu sauvage de Sergio Guataquira Sarmiento, produit par Micha Wald, Alexander Weiss, Gladys Brookfield-Hampson et Anne Fredon (Fox the Fox)
  • Le balai libéré de Coline Grando, produit par Cyril Bibas (CVB - Centre Vidéo de Bruxelles asbl)
  • Se crasher pour exister de Julien Henry, produit par Sébastien Fosseprez et Rodolphe de Laminne (Toast Production)
  • Une jeunesse italienne de Mathieu Volpe, produit par Robin Andelfinger, Arnaud Dufeys et François Ladsous (Replica Films)
MEILLEUR FILM FLAMAND
  • Débâcle de Veerle Baetens, produit par Bart Van Langendonck (Savage Film) et coproduit par Jacques-Henri Bronckart (Versus production)
  • Holly de Fien Troch, produit par Antonino Lombardo (Prime Time) et coproduit par Jean-Pierre et Luc Dardenne et Delphine Tomson (Les Films du Fleuve)
  • Luka de Jessica Woodworth, produit par Peter Brosens (Bo Films) et coproduit par Diana Elbaum (Beluga Tree)
  • Wil de Tim Mielants, produit par Hans Everaert (Menuetto) et coproduit par Jean-Pierre et Luc Dardenne et Delphine Tomson (Les Films du Fleuve)
MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL OU ADAPTATION MEILLEUR FILM ÉTRANGER EN COPRODUCTION MEILLEURE ACTRICE MEILLEUR ACTEUR

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE - ex-æquo

  • Yves-Marina Gnahoua dans Augure (rôle : Mama Mujila)
  • Sandrine Blancke dans Dalva (rôle : Marina, la mère)
  • Myriem Akheddiou dans 16 ans (rôle : La prof principale)
  • Lucie Debay dans Augure (rôle: Alice)
MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE MEILLEUR ESPOIR FÉMININ
  • Zelda Samson dans Dalva (rôle : Dalva)
  • Bérangère McNeese dans Ailleurs si j'y suis (rôle : Lindsay)
  • Laetitia Mampaka dans L'employée du mois (rôle : Melody)
  • Mara Taquin dans La bête dans la jungle (rôle : Céline)
MEILLEUR ESPOIR MASCULIN MEILLEURE IMAGE

MAGRITTE CINEMA 2024 lauréat·es sont…

MEILLEUR SON MEILLEURS DÉCORS MEILLEURS COSTUMES
  • Elke Hoste et Baloji pour Augure
  • Claire Dubien pour L'étoile filante
  • Frédérick Denis pour Le syndrome des amours passées
  • Jessica Harkay pour The Belgian wave
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE MEILLEUR MONTAGE MEILLEUR COURT MÉTRAGE DOCUMENTAIRE
  • En attendant les robots de Natan Castay, produit par Bénédicte Lescalier (IAD - Médiadiffusion)
  • Journal d'une solitude sexuelle de Nina Alexandraki, produit par Manon Ledune et Vincent Canart (Atelier de réalisationon de l'INSAS)
  • Les heures creuses de Judith Longuet-Marx, produit par Cyril Bibas (CVB - Centre Vidéo de Bruxelles asbl)
  • On mothers and daughters in times of injustice de Talia Jawitz, produit par Vincent Terlinchamp (IAD - Médiadiffusion)
MEILLEUR COURT MÉTRAGE DE FICTION MEILLEUR COURT MÉTRAGE D'ANIMATION

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