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Critiques Séries : Perimeter. Saison 1. Pilot.

Publié le 16 mars 2024 par Delromainzika @cabreakingnews
Critiques Séries Perimeter. Saison Pilot.

Une série avec des personnages afro-américains se déroulant dans les années 90 : cela peut me séduire. J'adore Power Book III: Raising Kanan qui se concentre justement sur l'histoire de Kanan durant son adolescence dans les années 90. Avec Perimeter, Armani Ortiz (Young Dylan, Ruthless) a clairement fait ses oeuvres chez Tyler Perry. C'est à la fois un défaut dans le sens où beaucoup de scènes de dialogues trainent en longueur et sont assez similaire au style du maître du genre mais aussi une qualité car les twists que la série pourra nous sortir seront forcément intéressant. Perimeter a cependant du mal à créer son contexte. En effet, on parler des drames personnels de la famille Dawn mais tout le phénomène culturel (Freaknik, les JO de 1996 à Atlanta) ne sont pas suffisamment présents et imprégnés pour le moment. J'avais justement envie d'une série qui prend les années 90 comme une vraie histoire culturelle, une façon de parler des afro-américains, des qualités et de la vie de l'époque.

Atlanta dans les années 90, la famille Dawn vit des bouleversements lorsque sa fille Paige tombe amoureuse d'un mauvais garçon. Le père Robert fait des compromis sur la morale pour devenir Maire. L'épouse Connie essaie de maintenir la famille unie dans le contexte de Freaknik et des Jeux Olympiques de 1996.

Même si à certains moments Perimeter tente de le faire, la série garde tout de même les mimiques assez répétitives de ce que l'on peut voir ailleurs. Perimeter reste dans le haut du panier de ce que la plateforme BET+ peut proposer (notamment avec les séries de Tyler Perry qui sont pour beaucoup assez mauvaises - sauf The Oval dont les twists les plus sordides et saugrenues restent amusants). La série tente de développer tout un tas de liens entre les personnages mais ces derniers manquent de nuance. On sent que chacun des membres de la famille Dawn a un rôle particulier à jouer et qu'il ne compte pas en sortir pour nous proposer d'autres choses au fil des épisodes. La ville d'Atlanta aurait pu être un excellent terrain de jeu mais malheureusement ce n'est pas vraiment le cas. La série n'exploite pas suffisamment le terrain (clairement par manque de moyens) et préfère donc les intérieurs assez répétitifs eux aussi.

Mais il y a tout de même un petit travail qui a été fait sur certains décors ce qui permet d'apprécier une certaine nostalgie du temps passé. Perimeter a donc du potentiel si elle l'exploite mais je ne suis pas sûr qu'elle en soit pleinement capable. Ce premier épisode manque de dialogues rythmés et de moments forts autour de la famille Dawn. Certes, il y a une fusillade au début de l'épisode qui donne le ton mais le reste du temps on se retrouve souvent avec les simagrées de tout le monde sans que cela ne soit particulièrement palpitant. Une nouvelle série de plus dans l'écosystème Tyler Perry sur BET (même si ce dernier a signé un accord avec Netflix récemment).

Note : 3/10. En bref, cela manque cruellement de rythme et de dialogues plus ciselés car la thématique de la série est intéressante et a du potentiel.

Prochainement sur BET France


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