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The Girls on the Bus (Saison 1, épisodes 1 et 2) : en route pour les Présidentielles de 2016

Publié le 14 mars 2024 par Delromainzika @cabreakingnews
Girls (Saison épisodes route pour Présidentielles 2016

The Girls on the Bus adapte Chasing Hillary de Amy Chozick et raconte la campagne des élections présidentielles américaines de 2016. Cette satire politique nous conduit à suivre quatre femmes, journalistes, qui sur la route vous suivre les candidats mais ne fait de cadeaux à personne. Les intentions sont bonnes et The Girls on the Bus ne pouvait pas mieux trouver sa place dans le petit écran qu'actuellement alors qu'à l'issue de l'année 2024 les américains seront amenés à voter à nouveau pour un Président. Pendant que la campagne présidentielle prend l'eau, la série nous propose le récit de ces femmes qui, concurrentes, vont finir par se lier d'amitié. On sent que le message que veut faire passer la série est louable et surtout bon mais je dois avouer que je m'attendais à une série plus profonde et moins simplette.

Quatre journalistes suivent le parcours des candidats à l'élection présidentielle. Elles vont non seulement faire échouer leur accès au poste de chef d'État mais par la même occasion la démocratie comme nous la connaissons.

Le côté ultra théâtral de la narration ne permet pas toujours d'être pleinement investis dans ce que The Girls on the Bus nous raconte. Disons que la série adopte le même style que tous ces films racontant de belles histoires américaines avec les rires et les bons sentiments en veux-tu en voilà. Avec ces deux premiers épisodes, The Girls on the Bus cherche à donner du contexte en présentant un peu tous les personnages et surtout Sadie McCarthy incarnée par Melissa Benoist (Supergirl) qui a la part belle. Les autres personnages ont eux aussi une place dans la série mais sont un peu mis sur le côté. Sauf peut-être Grace Gordon Greene, incarnée par Carla Gugino qui est toujours aussi délicieuse à voir sur le petit écran. Mais ce dont souffre The Girls on the Bus c'est de sa narration. Les deux épisodes ont les mêmes défauts que la saison 3 de The Morning Show et ne parviennent pas à transcender le journalisme.

Amy Chozick adapte son roman avec Julie Plec (The Vampire Diaries, Vampire Academy) et bien que la romancière puise dans ses propres souvenirs pour nous raconter cette aventure, tout est assez cliché dans The Girls on the Bus. Je ne connais pas le roman mais la série donne l'impression que tous les poncifs sont cochés les uns après les autres. Difficile alors de croire à toute cette aventure. Le casting parvient à nous vendre assez bien les personnages (ce qui est une bonne chose) mais la série traine des pieds et ne créée pas vraiment cet engouement qu'une campagne présidentielle pourrait créer. Ce n'est pas forcément de la faute de tout le monde puisque la façon dont est dépeint le journalisme dans les fictions n'est pas toujours juste. Certains ont réussi (Steven Spielberg avec Pentagon Papers, Tom McCarthy avec Spotlight et surtout Aaron Sorkin avec The Newsroom d'une certaine façon).

Les personnages et les intrigues manquent alors cruellement d'humanité. Avec dix épisodes, The Girls on the Bus aura largement le temps de développer tout ça mais ces deux premiers épisodes sont moins excitants à l'écran qu'ils ne pouvaient l'être sur le papier. On s'ennuie alors un peu du au long de ces aventures et la façon dont elles sont présentées. J'espère que la suite sera bien meilleure, moins centrée sur les bons sentiments et saura faire éclore les personnages et les intrigues de façon palpitante.

Note : 4.5/10. En bref, deux épisodes qui ont du mal à faire jaillir une vraie effervescence.


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