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Hotel Cocaïne (Mini-series, épisodes 1 et 2) : le Narcos-Universe continue

Publié le 22 mars 2024 par Delromainzika @cabreakingnews
Hotel Cocaïne (Mini-series, épisodes Narcos-Universe continue

Avec Hotel Cocaïne, le Narcos-Universe s'agrandit. Après Narcos, Narcos: Mexico et Griselda sur Netflix, voici Hotel Cocaïne. Mais cette fois-ci c'est pour MGM+. Chris Brancato (Godfather of Harlem) nous plonge dans le monde du trafic de drogue en Floride dans les années 70 à Miami. Au fond, il n'y a rien de neuf sous le soleil que des affaires de trafic, de cocaïne, de sang versé et d'argent dans tous les sens. Mais Hotel Cocaïne a une efficacité, comme les précédentes séries de l'univers Narcos que l'on a déjà pu voir. Ces deux épisodes sont assez bien entretenus pour que le rythme donne envie d'aller au bout de l'aventure même si dans un sens, Hotel Cocaïne n'a pas le temps. Avec huit épisodes pour raconter l'histoire de Roman Compte, difficile de détailler tous les éléments de la vie du personnage. Mais il y a de l'idée, en entremêlant le dancefloor du Mutiny Hotel, connu pour ses soirées sous cocaïne auxquelles participaient des gens connus comme Lisa Minelli ou John Lennon (c'est en tout cas ce que Hotel Cocaïne nous raconte).

Hotel Cocaine raconte l'histoire de Roman Compte, un immigré cubain, qui était le manager du Mutiny Hotel, l'épicentre du glamour et de la cocaïne dans le Miami des années 70 et 80. Le Mutiny Hotel est l'équivalent de Casablanca, mais sous cocaïne : une boîte de nuit glamour, un restaurant et un hôtel fréquentés par les hommes d'affaires et les politiciens de la région, des trafiquants de drogues internationaux, des agents de la CIA et du FBI, des mannequins, des sportifs connus et des stars de la musique. Au centre de ce monde se trouve Compte, qui s'efforce de maintenir l'équilibre et de réaliser son rêve américain.

Comme dans toutes séries de Narcos, nous avons aussi la CIA et le FBI qui enquêtent en parallèle des trafics que l'on soit à l'écran. Comme dans Griselda qui se déroule presque à cheval sur celle-ci, nous avons tout dans le visuel et dans les personnages qui fait écho à ce que l'on a déjà vu des dizaines de fois. La formule pourrait être usée mais Hotel Cocaïne raconte tout de même une bonne idée. La force d'une histoire de cartels et trafiquants de drogue c'est toujours le casting (et de voir potentiellement des personnages auxquels on s'attache au fil des épisodes mourrir). Le fait que cela s'inspire de l'histoire du Mutiny Hotel, lieu préféré des cocaïne cowboys. Quel plaisir cependant de retrouver Michael Chicklis dans une série. Lui, qui avait disparu dans des rôles secondaires depuis un moment, ou encore Mark Feurstein (Royal Pains) qui est parfait en cocaïnomane. C'est ce genre d'acteurs qui finalement font le show et apportent aussi à la série un petit truc différent.

Hotel Cocaïne n'oublie pas le dancefloor et les nuits interminables de Miami. Cela aurait pu être un peu mieux développé mais dans l'ensemble je trouve ça assez bien fichu. Il y a clairement un travail de production qui a été fait sur les décors afin de leurs donner une allure des années 70 et 80. Je me réserve la suite sans trop m'informer sur cette histoire vraie pour garder le suspense. C'est en tout cas un genre duquel je suis assez fan donc j'espère que Hotel Cocaïne saura grandir. Pour le moment c'est une série classique du genre, sans trop de surprises qui se concentre sur des éléments importants pour ne pas trop nous égarer. J'apprécie le rythme mais j'aurais aimé que la série joue un peu plus sur l'intime des personnages afin de mieux les cerner.

Note : 6/10. En bref, c'est très classique et un joli produit. J'espère juste que Hotel Cocaïne saura sortir du lot par la suite.

Diffusée dans le cadre du Festival Séries Mania 2024. Prochainement en France


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