Magazine Culture

Homejacking (Saison 1, épisodes 1 à 3) : l'art et la maîtrise du twist

Publié le 22 mars 2024 par Delromainzika @cabreakingnews
Homejacking (Saison épisodes l'art maîtrise twist

Qu'est-ce que c'est frustrant ! Pas la série mais de terminer sur un tel épisode avec un tel cliffhanger ! Homejacking est un thriller tordu et nerveux multipliant les twists sans que ceux-ci ne paraissent trop gros. L'intelligence de Homejacking est aussi de nous offrir dans ces trois premiers épisodes trois points de vue différents afin de les relier à l'issue de ceux-ci (en nous laissant avec une surprise finale). Tout commence dans une magnifique maison d'architecture perdue au milieu de la forêt. Un homme, cagoulé, débarque et les séquestre. Mais qu'est-ce qu'il cherche réellement ? C'est l'épisode 2 qui vient nous révéler ce que cet homme cherche à faire et l'épisode 3 vient ajouter une nouvelle dimension à cette histoire qui vaut elle aussi le détour. Grâce un rythme soutenu, on n'est jamais laissé pour compte. Au contraire, Homejacking n'a de cesse de nous offrir des surprises qui viennent renverser le récit et lui offrir une nouvelle dimension.

Une magnifique maison d'architecte perdue au milieu de la forêt. Un matin, un couple bourgeois est victime d'une intrusion. Un agresseur cagoulé débarque chez eux et les séquestre violemment. On ne sait pas réellement ce qu'il cherche : voler, violer, tuer ? Peut-être a-t-il une tout autre intention à laquelle personne ne s'attend...

Homejacking joue aussi avec notre perception des choses. A chaque fois que Homejacking nous offre une scène, il faut questionner ce que l'on voit afin de mieux comprendre le récit. Car si le couple bourgeois semble être innocent, ils ne le sont finalement pas. Si l'on pense que l'homme cagoulé est là pour un homejacking et voler le couple, ce n'est pas le cas. Il cherche en fait des réponses sur la mort de son frère (avec sa soeur qui était dehors à l'attendre). Si l'on pensait que l'homme cagoulé était mort, il avait en fait pris des cachets pour faire descendre son pouls. C'est plein de révélations du genre. La meilleure est presque celle du livre, Babel, du prof d'université. Mais finalement, tout ce que Homejacking nous révèle au fil de ces trois épisodes vient renverser l'histoire et lui donne une toute autre dimension. Forcément, après trois épisodes j'ai déjà envie de voir la suite.

La réalisation d'Hervé Hadmar (Romance, Notre Dame la part du feu) est assez efficace pour utiliser intelligemment les lieux (et surtout la maison). La maison apparaît presque comme un personnage à part entière avec son lot de surprises elle aussi. Homejacking gagne en rythme grâce à son ambiance de huis clos palpitant. Les flashbacks et points de vue de tous les personnages permettent à chaque fois de développer un peu plus le récit tout en lui donnant une dimension supplémentaire. Les personnages sont tous nuancés et chaque épisode révèle aussi une partie de leur personnalité. C'est assez fou de voir une telle série sur OCS (même si je dois avouer que leurs créations signatures sont souvent de bonnes surprises).

Note : 9/10. En bref, un thriller nerveux à tiroirs. Homejacking joue de notre perception des éléments pour mieux nous surprendre. Vivement la suite !

Diffusée dans le cadre du Festival Séries Mania 2024. Prochainement sur OCS.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog